M is for Morrison, just for him

Tentative d'hommage au célèbre run de Morrison. Un raté absolu ce que je vais essayer de démontrer point par point.

Premièrement le dessin, gros point noir du dit run, est copié. C'est d'une stupidité sans nom de garder cet horrible graphisme!

Deuxièmement, la complexité de l'intrigue qui part dans tous les sens. Certes Morrison est bien connu pour ses longues histoires alambiquées avec moult retournements de situations. Sauf qu'il y a le terme "longue" qui permet de faire passer la pilule. En seulement 4 épisodes, tu ne peux pas te permettre de bourrer l'intrigue avec 4 méchants distincts qui rendent le tout illisible (Sublime complique l'histoire sans rien apporter d'intéressant par exemple).

Troisièmement, l'immobilisme de cette mini-série. Avec Morrison et ses New x-men, le lecteur voyageait partout sur la planète, ne se limitant pas aux USA comme bien souvent dans les comics. De mémoire, on visitait: Paris, le tunnel sous la Manche, l'Inde, l'Afghanistan, le "monde" de Fantomex, la station spatiale de l'Arme Plus, l'Empire Shiar et peut-être un peu l'Australie. Ici, l'intrigue commence par un unique épisode de mise en contexte puis trois de baston au manoir x-men. Trois épisodes de surplace, déprimant...

Quatrième point: des personnages caricaturaux. Le run de Morrison est resté célèbre de par son originalité et ses nouveautés, tant de situations que pour la caractérisation tout en contraste des personnages. Ici Cyclope est un demeuré, Bec suit le mouvement alors qu'au contraire il prenait ses choix en total indépendance dans New x-men, les Cuckoos sont soudées (alors que leur désunion avait été un élément clé de Morrison a plusieurs reprises). À la limite Quentin Quire est plutôt dans le même esprit que l'original, indépendant et rebelle, tout en divergeant légèrement de la version new x-men. Pour le reste des personnages, aucune nuance malheureusement.

En conclusion, cette série est impossible à lire pour ceux qui ont fait l'impasse de new x-men et elle n'apporte rien de plus aux lecteurs du run dont elle se veut le "what if?".