J'ai davantage apprécié ce second épisode. Certains passages sont toujours aussi durs à lire, mais je l'ai trouvé plus consistant, plus complet sur l'ensemble de l'ouvrage. Pas de superflu ce coup-ci selon moi. La description de la vie dans les camps est très précise et effrayante et l'auteur réussit vraiment à retranscrire tout cela. Je ne suis toujours pas fan du dessin mais je m'y suis habitué et finalement, cela renforce le côté témoignage de cette histoire.
La description du père est vraiment réussie car il n'est pas décrit comme quelqu'un de parfait, de tolérant (cf le passage avec le noir qui fait du stop), même après ce qu'il a vécu.
La fin est vraiment émouvante avec les retrouvailles entre Vladek et Anja,
mais j'ai surtout été marqué par la dernière case où Vladek s'adresse à Art en le prenant pour son frère Richeu. Ça doit être assez difficile à vivre.