le 13 oct. 2013
Critique de Exit Wounds par Pouyou
Graphiquement cette bande dessinée est vraiment intéressante : que ce soit au niveau du choix des couleurs, le trait mais aussi de la composition, les chapitrages. L'histoire avait l'air bien...
La bonne nouvelle derrière "Exit Wounds", c'est que la "nouvelle bande dessinée", ambitieuse, exigeante, sans tabous, auto-biographique ou romanesque, est en train de fleurir un peu partout, et même en Israël, pays qu'on imagine plus facilement en train de survivre entre terreur et répression. La mauvaise est que, au delà des attentats et de la vie qui ne vaut plus très cher, les pères sont partout les mêmes : mauvais (pères, donc), inconstants, infidèles, menteurs. Disparus. Invisibles. Et que leurs fils, partis à leur recherche, ne valent qu'un tout petit mieux. Mais il y a l'amour, le sexe, qui peut peut-être tout racheter. A condition que l'on ait quelqu'un d'assez solide en dessous de l'arbre pour nous rattraper quand on saute de la branche où l'on était perché. Y a-t-il une morale dans ces dessins encore plus "ligne claire" que la "ligne claire", au point d'en devenir évanescents ? Y a-t-il même un sens autre que celui que notre propre quête lui donnera ? "Exit wounds" est béant comme une blessure, donc, mais d'un vide accueillant, ce vide de corps et de vies qui ne demandent encore qu'à être remplis. [Critique écrite en 2008]
Créée
le 25 oct. 2014
Critique lue 427 fois
le 13 oct. 2013
Graphiquement cette bande dessinée est vraiment intéressante : que ce soit au niveau du choix des couleurs, le trait mais aussi de la composition, les chapitrages. L'histoire avait l'air bien...
le 15 janv. 2015
Roman graphique israélien (traduit de l'hébreu). Un jeune homme, Kobi, chauffeur de taxi, a perdu sa mère, et son père a peut-être péri dans un attentat remontant à quelque temps. Le fil conducteur...
le 12 févr. 2012
Une grande épaisseur psychologique des deux protagonistes nous garde en haleine jusqu'à la fin.
le 29 nov. 2019
Ce commentaire n'a pas pour ambition de juger des qualités cinématographiques du film de Ladj Ly, qui sont loin d'être négligeables : même si l'on peut tiquer devant un certain goût pour le...
le 15 sept. 2020
Cette chronique est basée sur ma propre interprétation du film de Charlie Kaufman, il est recommandé de ne pas la lire avant d'avoir vu le film, pour laisser à votre imagination et votre logique la...
le 15 janv. 2020
Il y a longtemps que les questions morales liées à la pratique de l'Art Cinématographique, chères à Bazin ou à Rivette, ont été passées par pertes et profits par l'industrie du divertissement qui...
NOUVELLE APP MOBILE.
NOUVELLE EXPÉRIENCE.
Téléchargez l’app SensCritique, explorez, vibrez et partagez vos avis sur vos œuvres préférées.

À proposNotre application mobile Notre extensionAideNous contacterEmploiL'éditoCGUAmazonSOTA
© 2025 SensCritique