Fahrenheit 451 par Lucielegal

Dans ce livre qui est un des plus célèbres de la science fiction le but est de mettre à l’honneur les livres, d’empêcher les citoyens de penser, de réfléchir, en les abrutissant d'images débilitantes.

Bradbury ici écrit un roman fort et angoissant sur le contrôle des masses par l'image au désavantage de la pensée. Ce livre nous permet de réfléchir par nous-même.

Il est dit que la liberté n'existe que parce que la littérature continue d'exister. Bradbury ici nous le rappelle. Celui-ci est un auteur attachant assez loufoque n’étant pas allez à l’université ( faute d’argent), il explique que toute son éducation, tout ce qu’il sait, il le doit aux livres.

Il est dit que sans les livres, il n’y a pas de réflexion, pas de morale, pas de philosophie, pas de liberté.

Fahrenheit 451, est donc une œuvre indispensable qui nous le fait comprendre. Il encourage le fait que tout le monde devrait lire, lire, c'est apprendre à être libre.

Ce n'est pas l'histoire qui m’a surprise même si elle est originale : un monde dans lequel les livres sont interdits et où le travail des pompiers est de les brûler.

Le personnage principal est l’un de ces pompiers mais il va commencer à douter du système, un jour suite à une intervention, une femme préfère brûler vive avec sa bibliothèque, il est bouleversé et ramène un livre chez lui. L'auteur va nous créer un monde dystopique passionnant et terrifiant qui permet de se questionner sur de nombreuses réflexions très intéressantes.

Ce qui m'a paru intéressant, c'est le monde inventé par l'auteur en 1953, une date qui est importante.

Dans cette dystopie, tout va trop vite. Les gens ont besoin d'être stimulés constamment, leur attention est faible, le divertissement est la seule chose importante et celui-ci se fait via les écrans. En effet, chaque mur de chaque pièce est un écran avec lequel on peut interagir, les gens marchent dans la rue avec des ‘'coquillages'' qui sont en fait des espèces d'oreillettes dans les oreilles, ils ne se parlent donc plus entre eux, ils ont besoin de traitements médicaux pour réussir à dormir, il y a de la publicité en continu dans le métro empêchant encore plus la communication, ils roulent à 150 km/h car ils sont accros à l'adrénaline et à la dopamine… La vie humaine n’a plus de valeur.

Tout ses éléments nous font penser au monde actuel,

L'auteur a décrit le monde de 2024\2025, il a prédit le futur 70 ans avant celui-ci.

Alors, même si aujourd'hui tout n'est pas comme dans ce roman dans lequel les choses sont poussées à l'extrême, cela m'a quand même fait réaliser et réfléchir et m'a permis de poser un nouveau regard et de me questionner sur la société.

Ce n'est donc pas l'histoire qui m'a particulièrement marqué mais la dystopie en elle-même qui m'a surprise, c’est une histoire assez marquante.

J'ai trouvé dans ce roman, la réflexion sur notre époque où certains réseaux sociaux, les chaînes d'informations en continu et la télé réalité forment une culture de masse qui empêche la réflexion, l'art et de normaliser la pensée.

Car finalement, si Bradbury écrit bien un roman d'anticipation, en 1953, la société qu'il décrit n'est pas tellement éloignée de la notre, sauf le détail de l'autodafé des livres : les personnes accros aux écrans, la politique, le spectacle, l’aspiration générale au divertissement ,la méfiance pour tout et un questionnement permanent qui viendrait empêcher le confort quotidien. Les dépressions, les tentatives de suicides sont très présentes à cause du monde actuel.

Nous sommes en fait presque des robots, nous sommes automatiques, chacune de nos actions n’est pas forcément contrôlé, on ne réfléchit plus, on fait tout très vite.