C’est une sacré page qui se tourne avec ce nouveau tome d’Amazing Spider-Man. Arrivé en 2008 sur Spider-Man, Dan Slott nous propose ici ses derniers numéros, ses derniers épisodes sur le Tisseur. Un run incroyablement long, marqué de hauts et de bas bien évidemment. J’espère vraiment, que ce grand final face au Bouffon Rouge, soit à la hauteur de mes attentes, ou du moins à la hauteur de ce run fantastique.


Après de longues recherches, Norman Osborn parvient à surmonter les obstacles qui l’empêchaient de revêtir le costume du Bouffon Vert, notamment grâce au symbiote Carnage. Le résultat est le Bouffon Rouge, une créature impitoyable et incontrôlable. Spider-Man devra compter sur l’aide de ses alliés les plus fidèles pour repousser cette menace.
Le long cycle du scénariste Dan Slott se termine en grande pompe, avec Stuart Immonen et Marcus Martin au dessin.
(Contient les épisodes Amazing Spider-Man (1963) #797 à 801)


Le Bouffon est donc enfin de retour ! Il était temps ! Et comment choisir un meilleur ennemi que lui, un ennemi plus emblématique que lui pour permettre à Dan Slott de clôturer ses dix ans sur le titre.


On retourne donc aux fondamentaux ! Et que dire de cette scène de baiser entre Peter et MJ, même si cette dernière explique de suite que c’est juste comme ça. Qu’elle n’a absolument pas envie de revivre ce qu’elle a déjà vécu. Mais bon, purée que cela fait plaisir ! Alors que dans le même temps, Norman a une conversation des plus terribles avec Norman Osborn…


Maintenant qu’il retrouve son « visage », qu’il retrouve ses souvenirs, qu’il sait que sa vie est liée à celle de Spider-Man, il est bien décidé à en finir une bonne fois pour toute ! C’est pour cette raison qu’il s’est procurer le symbiote Carnage, c’est pour cette raison qu’il le Bouffon est passé du vert au rouge. Tout se met en place petit à petit, tant de personnages arrivent en flot continu au cœur de l’intrigue, pour mener à cet affrontement que tous les fans attendent.


On pourrait penser que voir autant de personnage pourrait faire gros fan-service pour un au revoir en apothéose, mais ce n’est pas que cela. Certes, Dan Slott se fait plaisir, cherche à nous faire plaisir (et encore, avec dix ans d’histoires sur Spider-Man il pourrait y avoir beaucoup, beaucoup plus de personnages encore) mais pas seulement. L’apparition de Silk, de Clash, de Flash Thompson ou encore le Docteur Octopus, tout cela est logique, s’intègre bien à l’histoire.


Cela donne encore plus de poids, plus de hype à cette dernière intrigue. C’est un plaisir de tous les revoir, même un court instant.


L’épisode #800 est le point culminant de ce combat attendu. Un épisode, double, presque triple tellement il est long. Et cela se fait un peu ressentir par moment. L’impression que Dan Slott éprouve des difficultés à garder le même rythme du début à la fin. Sans doute la volonté de trop bien faire, de nous proposer quelque chose de parfait pour son baroud d’honneur. Mais très franchement, ici, on s’en fiche. Le lecteur ne boude pas son plaisir.


Les scènes d’actions s’enchaînent, les guest sont nombreux, les rebondissement tout autant. C’est un vrai plaisir de lire ses épisodes. Tout va crescendo, l’intensité ne cesse d’augmenter et on ne perd pas une miette de ce grand final. Très franchement, c’est tellement bon que je ferme les yeux sur les éventuels défauts.


Graphiquement, Stuart Immonen propose des planches assez époustouflantes. C’est toujours une grande chance de voir le travail de cet artiste. Il est rejoint sur l’épisode #800 par les artistes marquants ayant traverser ces dix ans aux côtés de Dan Slott. Nick Bradshaw, Giuseppe Camuncoli, Humberto Ramos ou encore Marcos Martin. Des artistes désireux de rendre le plus beau possible ce départ.


Bref, Dan Slott va au bout des choses, de son run sans changer sa façon de travailler. Des intrigues vivantes, palpitantes, de nombreux rebondissements, de nombreux personnages, toujours des nouveautés, faire en sorte de toujours nous offrir du grand spectacle. On retrouve également certains fondamentaux, le retour de choses qui manquaient terriblement à Peter et qui annoncent le meilleur pour la suite. Je n’ai pas tout aimer dans le run de Dan Slott sur Spider-Man (Superior Spider-Man…) mais force est de constater qu’il restera dans les mémoires des lecteurs.

Romain_Bouvet
7
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le 7 avr. 2022

Critique lue 33 fois

Romain Bouvet

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