Une bande d'otaku et ça repart

Genshiken est un manga en 9 tomes de Kio Shimoku. Sa première publication au Japon en 2002 a été par Kodansha ltd. Il aura fallu attendre cinq longues années avant que l’éditeur français Kadokawa sorte la licence. C’est l’occasion de revenir sur ce titre, que tout otaku doit posséder dans sa mangathèque.

Synopsis

Kanji Sasahara un élève peu motivé, décide de s’inscrire dans un club bien précis. Il tombe sur le stand tenu par le vice-président, Madarame.

Par curiosité, il décida de faire un essai d’une journée en compagnie de Kosaka, un autre étudiant qui, lui aussi s’intéresse au Genshiken. Il s’immisce donc dans ce groupe un peu bizarre au premier abord, où on peut même faire du cosplay…

Est-ce que Sasahara va intégrer ce club étrange ?

Un club étrange pour une ambiance bon enfant

Genshiken, peut se lire : Club d’étude de la culture visuelle moderne (ben voyons). Derrière cette appellation à rallonge se cachent des otakus de tout genre. Du geek, en passant du fan de maquettiste et de cosplay. Ce petit groupe a toute une passion de prédilection. L’ambiance est bon enfant. Sasahara prend peu à peu de l’assurance et s’ouvrira aux autres. Madarame, qui occupe le poste de vice-président en l’absence du président, est complètement obsédé par les bandes dessinées et les dessins animés japonais. Soichiro Tanaka,lui, est fou de maquettes et connaît sur le bout des doigts. D’ailleurs, dans un chapitre, il initiera le groupe, en particulier Ono au maquettiste. Ono, justement, est fan de cosplay et Kosaka est un geek pur et dur. Leurs passions sont un hymne à la joie. Ils vont même avoir l’occasion de créer leur propre doujinshi, avec l’aide de Ogiué.

Ils tiendront eux-mêmes un stand où leurs œuvres seront mises en avant. Mais ce n’est pas gagné. Le club de dessin qui se trouve pile à côté, leur fait de l’ombre. Le seul intrus dans ce petit groupe est : Saki Kasukabe. Cette dernière est la petite amie de Kosaka. Ne s’intéressant à rien, elle suit Kosaka, dans le seul but de le surveiller !

Cependant, elle deviendra grâce, ou à cause du président du club qui lui fit pression pour qu’elle s’intègre au groupe. Chose due. Elle devient membre à part entière.

Ce qui est plaisant en bouquinant, c’est qu’on suit leurs aventures du début jusqu’à la fin. Les souvenirs de lycée avec ses joies et ses peines. Trois ans, ça passe vite. Madarame va laisser sa place à Sasahara, car il va rentrer dans le monde actif.

Mot de la fin

Derrière ces 9 tomes aux couvertures colorées se cache un titre fort prometteur. En effet, en France, il fut édité en 2007, Soit cinq ans plus tard.

Mais savez-vous qu’il existait en figurine ?

Ces figurines existent bel et bien, à l’effigie des personnages. Allant de Kosaka, en passant par Kasukabe, Ono,Tanaka, etc. Le groupe au complet en somme.

Le manga, quant ’à lui est de bonne facture. L’humour est omniprésent, surtout grâce au vice-président. La traduction est légère et retranscrit bien là l’esprit et l’ambiance du titre. La qualité du papier mi-épais est excellente et l’encre ne tache pas les mains (oui, hélas ça existe et ce n’est pas très agréable). En revanche, pour le design, on repassera. Kio Shimoku a un trait qui lui est propre. Un dessin un peu grossier, presque amateur. Mais qu’importe, quand on aime, on ne compte pas et cela n’est pas gênant en soi. À la fin du manga, quelques pages en bonus de sketchs en quatre cases. Plus dans le volume un, une interview faite pour l’occasion de la sortie de cette licence.

Un anime voit le jour en 2005 au pays du soleil levant. Si elle a été éditée par Kazé à l’époque, sachez qu’une seconde saison de l’anime est paru au Japon et reste inédite à ce jour en France. Peu importe, puisque l’on voit dans le manga.

Si vous faites partie des otakus, il vous le faut absolument. Il n’y a pas de synopsis, mais cela compense fortement par l’humour qui se dégage du début jusqu’à la fin.

Essayer c’est l’adopté !

Auteur : DD69