Pire manga le plus attachant

Normalement je devrais dire que c'est amour haine entre lui et moi mais je dirais plutot que c'est du je t'aime-IL NE FAUT PAS M'AIMER. Pourquoi ? Bah parce c'est excessivement mauvais-franchement-on-touche-les-bas-fonds mais pourtant je l'aime, j'ai même de l'affection.

Encore une fois... pourquoi ? Bah parce que c'est vraiment fait avec une telle sincérité, ca n'en rajoute jamais ca veut vraiment nous montrer une bande d'adolescents qui veut vraiment aider son prochain et protéger son quartier.

On a pas là un adolescent qui veut se la jouer avec des combats de plus en plus violent et des personnages se voulant de plus en plus démesurément charismatiques mais juste un enfant en quête de sens, d'amitié, de pardon, de paix pour lui, ses proches, son quartier...

Bon après ca reste de la grosse merde avec des dessins tellement moches qu'on croit qu'ils ont été fait exprès pour que les gens qui n'aiment pas les mangas ne s'y mettent définitivement pas. Y'a plein de moment on comprend pas ce qu'il se passe, le dessinateur le dit lui même, et en plus je vous jure que souvent des pages ne sont pas terminés (plus on avance dans les tomes).

De quoi retournait GetBackers ? Personne ne saurait vous le dire même ses propres fans, tout ce qu'on sait c'est qu'il y avait une ambiance amicale et une camaraderie de fou. Y'avait vraiment une volonté de bien faire quelque chose uniquement constitué de merde, c'est l'intention qui compte comme on dit.

Les personnages étaient si purs, pas d'histoires alambiquées ou je sais pas quoi, juste des jeunes en quête de rédemption et de bien dans un monde régit par les gangs, les tueurs et les monstres.

C'est le genre d'œuvre qui te fait croire en un monde meilleur par cette volonté si honnête de le (re)faire, que tout est possible si tu t'accroches à tes sentiments les plus profonds, les plus puissants. Surmonter tes oublis, tes cauchemars, tes ressentiments... le passé n'a jamais eu d'importance, ce qui a toujours compté c'est seulement de défendre ton présent, ceux qui y habitent.