Chronique complète
Extrait :
Petit one shot pour changer un peu, j’avais envie de retourner dans l’univers de GTO. J’ai découvert celui-ci avec la série shonan 14 days que j’ai beaucoup aimé, j’ai également quelques tomes de la dernière série, mais j’ai un peu moins accroché (je n’ai lu que le premier tome de mémoire aussi). Même si j’aurais tendance à dire que j’aime cet univers, il y a un truc qui me gêne tout le temps : les personnages féminins se ressemblent tous, c’est une horreur ! On peut critiquer Mashima pour ses personnages similaires, mais même lui fait plus d’effort que Tôru Fujisawa…
N’ayant lu qu’un seul spin off de la série (et vu les différents drama), je ne sais pas trop qui est ce personnage, je dois bien l’avouer. Je comprends qu’il fait partie des amis d’Onizuka, sans doute faisait-il aussi parti de sa bande quand ils étaient plus jeunes. Contrairement à son ami, il a une copine dont il est fou amoureux et je suppose qu’il ne doit plus être puceau (la série ne tournant pratiquement qu’autour de ça pour Onizuka). C’est d’ailleurs aussi le genre de série qui est cool, uniquement quand elle ne parle plus de ce détail et qui en n’a donc pas du tout besoin pour plaire. Ryûji donne l’impression de s’être rangé à première vue, mais il continu toujours de faire des courses avec la police, en voiture. Sa copine est souvent là pour le chronométrer également et ça les amuse énormément. Le reste du temps, il tient un garage de réparation et de de vente de motos, qui ne semble pas être des plus florissants. Sans doute trop bon, bonne poire, il finira par être embourbé à cause d’une jeune inconnue qui se prend pour le robin des bois des temps modernes. N’ayant aucuns scrupules, elle ira même jusqu’à le droguer et prendre des photos compromettantes pour obtenir ce qu’elle veut de lui, ce qui est pitoyable. Le tome se résume donc à des courses poursuites, Ryûji qui essaie de se sortir de la merde, mais qui finit par continuer parce que sinon l’autre va crever (alors qu’elle a fait exprès de se faire blesser). Au final, même s’il refuse toujours ses avances, il n’est pas sans réactions non plus et va même jusqu’à mentir à sa bien-aimée, il ne vaut donc pas mieux que son ami le puceau de service. Ils sont aussi manipulables l’un que l’autre, pitoyable.
Le one shot n’a donc rien d’exceptionnel, je pense qu’il est même totalement oubliable. Il n’apporte rien à l’univers, ni aux personnages. Peut-être que le but était de montrer ce qu’est devenu Ryûji, mais franchement, faire genre que tous les gars vivent des dingueries, c’est trop gros. L’intrigue n’est pas vraiment crédible, tout semble assez décousu également, peut-être qu’en deux tomes au lieu d’un seul, l’intrigue aurait été un peu mieux menée. Surtout que la fin du tome amène une autre sorte d’intrigue, comme quoi le père de la gamine ne serait pas totalement d’accord avec ses actes, pour qu’au final, on n’est jamais la suite. À moins que celle-ci soit ailleurs, dans les autres titres, mais dans ce cas-là, c’est juste pour perdre les lecteurs. Les personnages ne sont pas non plus très crédibles, Ryûji qui continue de se faire avoir comme un gros blaireau, c’est vraiment lourd. La meuf qui se prend pour une Terminator, alors qu’elle n’est rien de tout ça. Le majordome qui est aussi utile qu’une coquille d’huître, sauf quand il s’agit de faire n’importe quel caprice de la meuf… Y a rien qui va dans ce tome, même Onizuka semble trop sage.
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