Hoshin, je le dis d'entrée, est pour moi un excellent manga. Fort d'un univers bien à lui, il a su lié avec soin 3 genres que sont ; l'épique, le tragique et le comique.

Inspiré par un comte traditionnelle chinois, l'histoire prend place dans la chine du XIème siècle (à la fin de la dynastie Yin). On découvre alors un univers encré dans le mystique mais riche en fantastique (l'auteur étant fan de SF). Attention ! Il n'y a pas d'anachronisme ! J'entend par là, une forme de magie assez sophistiqué mais qui colle parfaitement à l'univers.

Pour vous parler un peu de l'histoire, cela commence dans le domaine des immortels (des îles dans les cieux) ou on découvre le héros, Taigong Wang, en train de pioncer (ça commence bien -_-"). On nous présente aussi Daji, la nouvelle épouse du roi de l'empire des Zhou, elle par contre elle ne chaume pas depuis son arrivée, elle sème la zizanie. Elle contrôle totalement le roi et mène sa tyrannie. Le "grand sage" des immortels ne voit pas ça d'un bon oeil et Taigong est chargé de "régler" le problème, mais ça ne sera pas du tout aussi simple que l'on peut se l'imaginer et Taigong s'en rendra compte en même temps que vous a votre lecture. Taigong se voit alors remettre pour l'occasion un puissant Baobei (ce sont les "baguettes magiques" des immortels) grâce auquel il pourra utiliser sa magie d'immortel. Et c'est parti pour l'aventure !

Pour parler du dessin, l'oeuvre de Fujisaki est pour moi à classer parmi les classiques. Son dessin permet aussi bien de rendre un héros complètement débile et à la case suivante, en faire un dieu vivant. Et cela représente bien Hoshin. Entre l'épopée à la Toriyama et le manga comique, Fujisaki fait de son manga quelque chose d'unique que je n'ai jusqu'à présent retrouvé dans aucun manga.

Pour finir, la série comporte 23 tomes et est belle et bien fini. Le dénouement est d'un rare génie. Tout ! je dis bien tout est clair, logique, censé. Et même si on peut classer la fin comme un Happy End, il faudra lire jusqu'aux derniéres pages pour constater que cela se finit loin de ce que l'on aurait pu s'imaginer.

Sur ce, bonne lecture
Gus
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le 28 juin 2010

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Gus

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