Tout d'abord, on apprécie le style graphique gekiga à l'ancienne, moins épuré que les Taniguhchi plus récents. Il faut avouer que Taniguchi pompe sans scrupule Nausicaa et Akira, avec un héros petit délinquant à la Kaneda, qui se retrouve en fait être l'élu d'une forêt devenue folle qui mange la civilisation (sans compter les géants d'un autre temps endormis qui se réveillent, ainsi qu'une nature et une technologie détraquée qui s'étendent par des tentacules difformes). Mais, malgré ces éléments copiés et ces clichés, on se prend au jeu, d'une civilisation en péril, prise en tenaille entre une nature trop longtemps maltraitée qui se rebelle, et une dépendance aveugle sur les technologies intelligente qui se retourne contre elle... Néanmoins, c'est une série non finie, qui s'arrête avant d'avoir pu devenir vraiment intéressante...