Suite des aventures de Mort, Guerre, Conquête et Famine dans cette Amérique résultant d’un western futuriste et fantastique. Et si Mort fait bande à part depuis le début du titre, le destin semble vouloir diriger les quatre Cavaliers de l’Apocalypse au même endroit, au même moment mais pour des raisons bien différentes.


Parcourant le continent américain à la recherche de son fils, Mort attire l’attention d’un ancien ranger, reconverti en justicier impitoyable. Victime d’une justice en laquelle il croyait, il traque aujourd’hui les représentants d’un système corrompu, notamment ces « Elus » auto-proclamés qui dictent aujourd’hui la marche de l’Humanité. Et peu importe si Mort, ou ses acolytes, se dressent sur son passage.
(Contient les épisodes # 11 à 15)


Le chaos continu, donc, de régner pour les Sept Nations d’Amérique. La tension est à son comble entre elles, et lorsque la Première de la Maison Mao, chef de la République Populaire suite à son régicide, demande audience avec les autres chefs pour une déclaration de guerre, certains y voient là une belle occasion de déclencher les événements de façon bien plus précipitée ! Il n’en faut pas plus pour que le pays s’enflamme et déjà les premiers vaisseaux de guerre sont ordre de marche, suite à la mort de quelques dirigeants lors de multiples attentats, au même moment.


Si le chaos est en marche de manière généralisée à travers les Sept Nations, il continu de suivre les Quatre Cavaliers ! Mort continu de rechercher son fils mais voit sa quête entraver par un ranger vengeur, avant que ce dernier ne finisse par l’aider à retrouver l’endroit où il est caché.
De leur côté, les trois autres Cavaliers, encore enfants, décident, bien poussés par Guerre, de passer outre le Message et de tuer le fils de Mort, malgré ce qu’il pourrait représenter !
Si ces deux quêtes ont le même objet de convoitise, le but final est bien différent selon le point de vue que l’on prend. Sauvé par son père ? Tué par ses oncles ? Depuis le début on se demande quel sera le sort du petit, sans n’avoir jamais pensé qu’il pouvait y avoir une troisième option ! Que l’enfant décide lui-même de ce qu’il décide de faire et de prendre son propre envol !


Nous assistons à la naissance d’un personnage implacable, sans émotion, d’une intelligence hors-norme et accompagné d’un robot-ordinateur connaissant les millions de probabilités qui s’offrent à eux à chaque instant ! Et lorsque l’enfant va ouvrir ses yeux, pour la première fois sur le monde, cela ne va pas du tout lui plaire…


Graphiquement, Nick Dragotta, et Frank Martin au couleur, réussissent toujours à rendre ce mélange de western et futuriste. Rien ne choque, les éléments futuristes et technologiques s’incorporant sans choquer dans ce décor où l’on s’attend sans cesse à voir s’opposer des cowboys et des indiens.

Mais le summum du travail de Dragotta étant sans doute le design des différents personnages. Le jeu des couleurs des Cavaliers de l’Apocalypse, le travail poussé des différents chefs des Sept Nations. Des looks atypiques, différents, originaux mais qui marquent la mémoire visuelle du lecteur. Et puis, c’est tout simplement très beau !


Bref, nous continuons notre voyage fantastique dans cette Amérique post guerre de Sécession bien différentes de notre réalité. Les choses s’accélèrent, les personnages s’activent et se lancent pour enflammer encore davantage un statu quo déjà explosif. Toujours aussi bon, bien écrit et bien pensé !

Romain_Bouvet
8
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le 13 juil. 2015

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Romain Bouvet

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