Comme pour le tome précédent, le jeu sur les couleurs est intéressant, elles permettent de mieux identifier les émotions des personnages. Il est simplement dommage que le manque de fluidité dans le dessin et l'absence de transition entre les pages cassent le rythme de l'histoire, celle-ci étant bien concentrée. Je suis d'ailleurs surprise par la gravité et la violence de l'intrigue, surtout que les héros (et les lecteurs, supposément) sont des enfants. Vu le faible succès de la bande dessinée, je doute de jamais lire un troisième volume mais la fin de celui-ci est plutôt satisfaisante.