Je n’ai jamais vraiment lu les aventures de Sherlock Holmes jusqu’à présent même si cela fait quelques années que j’aimerai en lire certaines, mais c’est un personnage que j’ai apprécié avant même de le connaitre. Dans la tête de Sherlock Holmes – L’Affaire du ticket scandaleux, tome 1, sorti en 2019, Cyril Liéron et Benoît Dahan nous donne à voir le célèbre détective mener l’enquête.


Un docteur est retrouvé par un policier dans le quartier d’East End en plein milieu de la nuit, avec une clavicule cassée. Qu’y faisait-il et que s’est-il passé ? Lui-même ne s’en souvient pas. Il est alors emmené pour aller voir le docteur Watson. Une simple observation de Sherlock Holmes lui permet d’identifié une affaire de grande importance.


L’interprétation du personnage de Sherlock Holmes est vraiment superbe : c’est un homme un peu shooter, svelte, assez fou, mais avec toujours un esprit qui carbure à cent à l’heure lorsqu’il s’agit de relever des indices, et qui peut devenir complètement incontrôlable lorsque des milliers de traces sont détruites en un coup de balai. Par moment, j’avais l’impression d’avoir affaire au Joker lui-même. La couleur violette utilisée pour certaines pages de la BD nous met dans cette atmosphère de folie, un peu sombre, tout comme la couleur verte qui révèle de l’état secondaire dans lequel se trouve Sherlock au début de l’histoire.


La BD porte bien son titre, du début à la fin j’ai eu l’impression d’être dans la tête de Sherlock Holmes, surtout avec cette atmosphère brumeuse de la première planche ou encore avec tous les nuages dans les rues qui rappellent la première de couverture où on voit de la fumée sortir de la pipe du détective. Les gros plans du visage dessinés en pose de méditation, en contre-plongée, participent également à nous faire entrée dans la tête du personnage. Mais surtout il y a bien évidemment les doubles pages représentants l’intérieur de la tête de Sherlock Holmes, qui nous présentent sa façon de raisonner et qui permettent également de nous fondre dans la peau du personnage. De plus, nous voyons ce que le détective voit et entend grâce à la collecte d’indices toujours reliés avec le fameux fil rouge (très utile pour nous indiquer le sens de la lecture) et nous faisait ainsi nous même devenir détective.


La seule petite chose que je pourrais reprocher à cette BD est la rapidité des événements et de la collecte des indices. Tout ce passe très vite. Nous allons d’un endroit à un autre sans trop de difficulté, sans fausses pistes mais cela montre aussi la rapidité de l’esprit de Sherlock Holmes à démêler des enquêtes, ainsi que notre intérêt pour l’histoire de cette BD.


Vivement la suite !

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le 29 mai 2020

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