On s'installe dans une certaine routine avec cette Apocalypse selon Saint Jacky, comme on aurait pu le craindre à la lecture du premier tome, qui sous-entendait qu'il faudrait juger l'oeuvre dans son entier, c'est à dire les 4 tomes. Difficile donc de donner une note à ce deuxième volet, qui est dans la continuité du premier (8/10) sans la surprise de la découverte. On s'habitue à ce bonhomme gras, infiniment plus finaud qu'il en a l'air, à la recherche du Blast, une transe mystique. Cet album est aussi marqué par un passage en couleurs (mis à part les Blast en eux-mêmes), dans les rouges-orangés, où le personnage revient sur son auto-scarification avec un cutter pendant sa jeunesse, qui lui a valu un détour en hôpital psychiatrique, et où il s'accuse de mensonge quand il prétend qu'il a oublié ses blessures psychologiques, car il n'en est rien. Un développement psychologique intéressant, début d'explication d'un acte dont on n'apprend pas grand chose de plus ici, sinon un caractère plus définitif. (nous apprenant par là même son caractère initial). Entre frustration et voyage au cœur de la marginalité.
EDIT : Ah non 1 en fait. Prodigieuse perte de temps, heureusement que je l'ai emprunté !