Dark Vador ! Personnage ô combien emblématique de la licence Star Wars. Méchant emblématique tout court ! Alors que la série de Kieron Gillen fonctionnait à merveille, elle s’est pourtant arrêtée. Charles Soule nous présente donc la deuxième série sur le Seigneur Noir des Sith. Si la première série, comme la série Star Wars de Jason Aaron se déroulait entre l Un Nouvel Espoir et l’Empire Contre-Attaque, la série de Charles Soule et Giuseppe Camuncoli démarre lors de la toute dernière scène de la Revanche des Sith. Cette dernière scène de l’épisode III est, d’ailleurs, ici, la première de la série.


Anakin Skywalker appartient au passé. En se tournant vers le côté obscur de la Force, l’ancien Jedi a disparu et il est devenu Dark Vador, le puissant vassal de Palpatine. L’Empereur lui confie alors sa première mission : obtenir son propre sabre laser…
Dans cette seconde série consacrée à Dark Vador, Charles Soule (Obi-Wan & Anakin) et Giuseppe Camuncoli (Superior Spider-Man) dévoilent les agissements du personnage juste après Star Wars : La Revanche des Sith.
(Contient les épisodes Dark Vader (2017) #1 à 6)


Commençons par les dessins. Un peu obligé avec la première scène qui ouvre ce tome. Une scène culte de l’univers Star Wars, lorsque Dark Vador se réveille pour la première fois après « la mort » de Anakin Skywalker. On a tous ce terrible « Non ! » hurlé par Dark Vador. En s’ouvrant là-dessus, il fallait, que visuellement, ce soit réussi !


J’avoue avoir été sceptique lorsque j’ai appris que Giuseppe Camuncoli s’occupait de la partie graphique. J’aime bien ce que fait l’artiste mais j’avais quelques doutes sur son style dans l’univers Star Wars. Des doutes assez vite balayés ! C’est graphiquement très réussi ! C’est très joli, l’action est incroyable, l’ambiance propre à l’univers Star Wars est là, et les personnages (hormis l’Empereur, juste immonde) sont parfaits, Dark Vador en tête !


L’histoire de Charles Soule commence donc au moment où Dark Vador s’éveille pour la première fois. Réalisant, dans une rage folle que Padmé est morte. Comprenant qu’il est responsable du décès de sa bien-aimé, et donc de son enfant à naître, Anakin disparaît complètement, laissant seul Dark Vador. Le nouveau disciple de l’Empereur cède totalement au Côté Obscur.


Mais avant de pouvoir prétendre à son rôle de second, Dark Vador doit d’abord se trouver un sabre laser. Il a en effet perdu le sien lors de son combat contre Obi-Wan Kenobi sur Mustafar. Dark Vador ne doit pas seulement trouver un sabre laser, il doit le prendre à un Jedi, et imprégner le cristal kyber du sabre de sa souffrance afin de lui donner sa couleur rouge, propre aux Sith et illustrant la souffrance qui les habite et qu’ils domptent.


Dark Vador ne perd pas une seconde ! Dans un vaisseau spécialement conçu pour lui, Vador doit se débrouiller pour accomplir cette première mission et prouver à son maître qu’il mérite de poursuivre son apprentissage du Côté Obscur. Mais après la purge Jedi, il est difficile d’en trouver un encore en vie. Il cherche donc un Jedi s’adonnant au Barash. Un Jedi qui a juré de se tenir à l’écart de l’Ordre, de s’isoler et de tout faire pour ne faire qu’un avec la Force !


C’est ainsi qu’il apprend l’existence de Kirak Infil’a, un Jedi qui, avant de faire Barash ne vouait son existence de Jedi qu’à combattre ! Un adversaire idéal pour permettre à Dark Vador de jauger ses nouvelles capacités et pour apprendre à contrôler ce nouveau corps.


Et, effectivement, l’opposition va être incroyable !


Par la suite, nous allons vite comprendre, et pas Dark Vador, tout de suite, que durant sa formation, l’Empereur aime énormément à tester ses apprentis, à les mettre à l’épreuve, à les piéger.


J’ai vraiment aimé cette approche du personnage par Charles Soule. On retrouve le personnage que l’on a pu voir dans la première trilogie d’origine. Le Dark Vador implacable et charismatique, tranchant et sans concession. Et il est plus qu’excitant que de découvrir ses premières années, ses premières missions, tout en apprenant toujours plus sur les Sith et les Jedi.


Bref, une série passionnante, riche et très réussi. J’avais peur de ne pas retrouver les qualités de la première série, je suis rassuré et je meurs d’impatience de me lancer dans le second tome et de continuer à voir Dark Vador s’épanouir, se former.

Romain_Bouvet
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le 23 juil. 2019

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Romain Bouvet

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