Lecteur de la première heure du manga, je suis instantanément tombé, comme la majorité des personnes s’étant intéressées à cette œuvre, sous le charme du coup de crayon de l’auteur.
C’est un style unique, rafraîchissant et apaisant. L’enfant et le maudit est le genre de manga (qui existe trop peu) que l’on apprécie découvrir lors d’une après midi d’hiver avec une bonne tasse de chocolat et une grosse couette.
La première moitié du manga, très centrée sur la petite vie des deux protagonistes, m’a personnellement tenue en haleine, fasciné et m’a fait aimer ces deux personnages et leurs interactions.
J’ai eu un peu plus de mal avec la deuxième moitié, qui apporte des « réponses » au problème de la malédiction et traite davantage la « crise existentielle » du professeur.
Là ou les deux derniers tomes environ, pêchent énormément dans une tentative de donner une approche philosophique à l’oeuvre avec une petite morale à la fin, touchante mais qui ne fait pas vraiment mouche pour ma part.
J’aurai préféré une fin peut-être plus terre à terre ou simplement voir les personnages s’en aller pour ne plus jamais les revoir.
Il faut comprendre que ma « déception » vient aussi en partie de la confusion que m’a laissé l’oeuvre, qui n’en reste pas moins unique et qui mérite de devenir un incontournable.