Le transporteur

Cette critique vaut pour les trois premiers tomes, qui forment un mini-cycle à part entière.
Le héros, d'origine gitane (d'où le nom de la série), est un trucker chargé de convoyer des armes au fin fond de la Sibérie. Il est rejoint par sa jeune sœur qu'il avait soustraite à un sinistre orphelinat pour la confier à un douillet pensionnat en Suisse.

A partir de là nous avons droit à un trépidant road movie qui le voit aux prises avec une multinationale tentaculaire et des bandes de pillards sanguinaires. Il y a un côté tarantinien que j'ai bien apprécié, et cette aventure m'a aussi fait penser à "Corto Maltese en Sibérie".

Le dessin est globalement très bon, mais certains personnages sont assez bâclés, un peu style manga, dont le héros, ce qui est quand même assez gênant. Ah oui, le héros a aussi la manie d’user et d’abuser de jurons mortimeriens qui tombent un peu à plat. Mis à part ces petites réserves, ces trois premiers albums se lisent d’une traite avec grand plaisir.