Tête-à-tête attendu !!

Il faut une victoire à Peter Parker ! C’est une période assez compliquée pour le Tisseur. Si Peter Parker surfe sur les succès, Spider-Man, lui enchaîne les coups durs. Les déboires avec le Zodiaque, ou plus récemment le chaos résultant de son clone durant la Conspiration des Clones, dans le tome précédent. Mais cette victoire, cette revanche, il va peut-être l’obtenir grâce au Caïd ! Et cela avec un seul mot : Osborn !

Sous un visage différent et méconnaissable, Norman Osborn orchestre un plan diabolique en se servant d’une armée de terroristes à l’image du Bouffon Vert. Cette fois, il ne va pas se lancer aux trousses de Spider-Man… puisque c’est le Tisseur qui traquera le criminel ! Et après la débâcle de la Conspiration des Clones, notre héros a grand besoin de renouer avec la victoire.
Stuart Immonen (New Avengers, Ultimate X-Men) illustre les derniers épisodes de la série Amazing Spider-Man lancée en 2015, écrits par Dan Slott (Iron Man, Fantastic Four) et Chris Gage (Superior Spider-Man, Avengers : The Initiative).
(Contient les épisodes #25 à 32)

Comme je le disais en introduction, il faut une victoire à Spider-Man ! Grâce au Caïd, qui avait une dette envers lui, notre Tisseur est lancé après Norman Osborn, son pire ennemi, son Némésis. Mais plus que l’envie de commettre un acte de bien, notre héros ne semble animé que par la rage et la colère. Peter ne réfléchi plus, et ne cherche qu’une chose, mettre la main sur Norman. Peu importe les moyens.

Mais le visage de Norman a particulièrement changé, il est méconnaissable, et il se fait appelé El Facoquero (le phacochère), un trafiquant d’armes en Europe ! Spider-Man est hors de lui, et l’on se retrouve avec une situation détonante puisque c’est Spider-Man qui se met à pourchasser Norman Osborn, et non l’inverse comme on peut avoir l’habitude.

Comme si Peter n’était pas assez remonté, le fait qu’El Facoquero viennent à Hong Kong, attaquer une soirée de la Fondation Oncle Ben, mettant les proches de Peter, à commencer par Tante May, fait complètement disjoncter Peter ! Cela devient presque physique pour notre héros de stopper son pire ennemi.

Lorsqu’il découvre que Silver Sable est toujours vivante, et qu’elle tente de tuer Norman/El Facoquero, car il est entrain de réduire la Symkarie à feu et à sang, Peter n’hésite pas une seconde et décide, carrément, d’armer les rebelles de Silver Sable et participe, organise, un véritable coup d’état !

Bien évidemment, le S.H.I.E.L.D., principal client de Parker Industries ne peut laisser passer, ne peut cautionner un tel acte. C’est comme une déclaration de guerre, et une organisation comme le S.H.I.E.L.D. ne peut laisser l’une des plus florissantes entreprise américaine se livrer à une telle ingérence dans un pays européen. Quant bien même ce soit une véritable dictature, abritant Norman Osborn et fournissant des armes à tous les groupes terroristes d’Europe.

Spider-Man s’en fiche, la raison a laissé la place à la rage et rien ne semble être en mesure de le raisonner. Et cela arrange, plutôt Silver Sable, il faut bien le reconnaître !

Une intrigue coup de poing, avec un Spider-Man que l’on ne reconnaît pas. Le tête-à-tête final entre Peter et Norman nous glace le sang. Et pas sûr, que tout cette histoire, soir vraiment bénéfique à notre héros. Le temps nous le dira. A côté de cela, je dois bien avouer que j’aime beaucoup ce qui se passe entre Peter et Bobbi.

Nous avons ensuite le droit à une terrible confrontation entre Spider-Man et le nouvel Docteur Octopus ! Ce dernier, qui a récupéré un nouveau corps suite à la Conspiration des Clones, est bien décidé, maintenant, a récupérer tout ce qu’il a construit, lorsqu’il était dans le corps de Peter.

Une confrontation qui va sonner le glas de beaucoup de choses pour Peter…

Une intrigue fort sympathique, et l’on sent que Dan Slott va de nouveau bouleverser la vie de Peter.

Le tome se termine avec un excellent épisode sur Norman Osborn, qui suite à sa défaite contre Peter, va laisser un alter ego bien connu revenir sur le devant de la scène.

Graphiquement, Stuart Immonen nous propose des chapitres incroyables. Comme toujours avec lui c’est magnifique. Si je ne suis pas toujours fan de ses visages, il faut reconnaître que ses scènes d’action sont prodigieuses.

Bref, un excellent sixième et ultime tome pour ce titre. Certes, Dan Slott n’en a pas fini de son gigantesque run sur le Tisseur, il lui reste encore quelques épisodes, à l’inverse de ce qu’il avait fait avec Superior Spider-Man, j’ai pris un vrai plaisir à lire cette nouvelle vie, surprenante de Peter Parker. Une série qui illustre à merveille l’expression qui dit que l’argent ne fait pas le bonheur.