Kao Bang

Le septième tome de Largo Winch se passe en Birmanie, sur le chemin pour la Forteresse de Makiling. Cette terrible prison va retenir le pauvre Simon, dans un complot birman visant à amener Largo Winch dans ce pays afin de servir les intérêts du pays. Mais quel est le véritable but derrière toute cette machination ?
L'aspect James Bond se renforce avec la mise en avant de voyages à travers le globe. Comme dans la précédente saga, Simon Ovronnaz est au centre du récit. Et contrairement à ce qu'on a déjà lu, nous ne sommes pas dans un réel complot financier mais bien dans une manipulation de politique intérieure où c'est le tempérament aventurier de Largo qui est utilisé contre lui.
Il y a donc un aspect différent par le récit, par la mise en scène des personnages, Largo n'hésitant pas à souligner son importance et sa fortune. Déjà suggéré dans le dernier récit, cet aspect se développe et c'est un réel plaisir.

Malheureusement, le récit se permet également du racolage facile avec les amis birmans du tome précédents. De plus le récit use et abuse de techniques scénaristiques faciles quant à la mise en place orientale. Le côté asiatique est, à mon sort, plus abusé qu'usé. Même si dans le même temps, le méchant est réaliste quant à sa mise en scène et est justement épargné à ce niveau là.
A mon sens le récit manque de charme et obtient déjà quelques airs de déjà vu malgré l'éloignement des intrigues financières.
De manière générale, cette diptyque fut toujours une de celles que j'ai le moins aimé chez Largo Winch.