Un Super Man trop Super pas assez Man...

Première chose à dire les dessins de Adam Kubert manquent clairement de mouvement et son style ne m'a plu que dans la partie scénaristique qui se déroule dans la zone fantome. Je trouve meme un peu ridicule et désuet les styles vestimentaires de Zod et de ses accolytes.
Pour la partie scénaristique l'auteur place SuperMan dans la place de ses parents à savoir protéger et éduquer un garçon kryptonien. Je trouve que l'élément le plus raté sont les scènes se déroulant dans le daily planet, cela est du je trouve à une mauvaise écriture de Perry White, un peu trop cliché, et une Lois Lane qui forme un couple terne avec Clark, à aucun moment on ne ressent l'amour qui les unit. Sinon l'alliance à la fin du tome n'est pas utilisée d'un point de vue relationnel c'est juste un ressort scénaristique pour permettre à SuperMan de se tirer du mauvais pas dans lequel se trouve Métropolis. Ainsi ce SuperMan a beaucoup de Super mais trop peu d'humain pour que l'on s'attache à son histoire, qui certes est une ode à l'american dream mais sonne au fond trop peu sincère et véritable pour que l'on y croie.

Un tome de SuperMan donc au final quelconque, l'intrigue n'est pas (foncièrement) mauvaise mais elle manque de travail sur les personnages pour que l'on s'attache à eux et à leurs mésaventures.