Alerte rousse.
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le 2 juil. 2013
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BD franco-belge de Jean Van Hamme et Grzegorz Rosinski (1989)
Je sais que je l’ai déjà dit dans mes précédentes critiques de « Thorgal » mais je le redis tellement c’est important pour comprendre mon rapport à ces tomes-ci : j’ai été totalement conquis et enthousiasmé par le passage dans le pays Qâ entre les tomes 10 et 13.
Depuis, forcément, la nostalgie de ce moment-là fait que le retour à des mécaniques plus anciennes et plus rodées me frustre un peu.
C’est notamment important de le savoir pour comprendre le tour de force qu’est parvenu à accomplir ce « Maitre des montagnes ».
Car oui, c’est frustré que je m’y suis lancé, mais c’est ravi que j’en suis ressorti.
Encore une fois, l’usage du stand alone est exploité de la meilleure des manières : les personnages et les situations qui sont posés en début de tome sont résolus à la fin ; l’épisode apporte son propre univers ...
...en intégrant cette logique de voyages dans le temps.
...Le concept est exploité jusqu’au bout ; les personnages passent par de nombreuses étapes avant la résolution finale ; quant à la structure du conte et à l’atmosphère blasante de la saga, elles sont toutes les deux pleinement respectées.
J’aurais même pu mettre une note supérieure à ce tome là si je n’avais pas trouvé une incohérence à la fin
(Pourquoi Thorgal se souvient de tout à la fin alors que Vlana fait en sorte que Torric ne le rencontre jamais ? Techniquement, cette avalanche devrait annuler toute l’intrigue à laquelle on a assisté, et donc du coup, Thorgal aurait dû juste passer dans cette maison sans que rien ne survienne…
Le fait qu’il se souvienne semble non seulement incohérent, mais en plus cela empêche ce tome de passer à côté d’une fin encore plus glaçante, où une femme se sacrifie pour Thorgal sans que lui-même ne le sache vraiment.
Toute sa vie se serait alors reléguée comme un simple non-événement au regard du bénéficiaire de l’action. Ça, pour le coup, ça aurait été une conclusion vraiment excellente.)
...
Enfin bon, malgré ce défaut assez gênant, l’épisode n’en reste pas moins très efficace et assez marquant.
Bref, vraiment du bon…
Bravo Rosinski. Bravo Van Hamme…
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Créée
le 21 janv. 2018
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