Critique N°262 : La facilité d'écriture.

• Après sa démission du B.R.P.D., Hellboy décide d'aller au centre de l'Afrique pour rencontrer un vieux sage. Il ne s'attendait pas à ce que son voyage finisse au fond de l'océan.

Voici un tome qui m'a laissé de marbre, et un peu perplexe en même temps.
Je n'ai pas compris où Mignola voulait nous emmener. Un mélange entre le fascinant et le feignant.

Si la première partie est géré d'une main de maître avec des décors de l'Afrique sauvage et d'un monde sous-marin assez inspiré, la seconde partie est très rushé.
Le Troisième Souhait se finit bien vite alors qu'il possède un bon nombre de page et c'est assez surprenant.

J'en revient à ce que je disais là haut, le monde sous-marin est inexistant dans Hellboy, seulement représenté par Abe Sapiens qui a disparu (trop occupé à faire son spin-off).
Alors se voir plonger dans cet univers est très appréciable. La patte Mignola sur des planches comme celle-ci rajoute beaucoup à l'oeuvre !

Mais quand Mignola nous sort une facilité d'écriture avec le "Hellboy est resté plusieurs années sous l'eau". Pardon ? Mais pourquoi c'est expliqué nul part ? Pourquoi c'est une vieille astérisque qui me le dit ? Pourquoi tout ce tome n'a pas été dédié à l'océan ?!
Une fois que celui-ci remonte le tome se trouve moins appréciable, enchaînant les bricoles inintéressantes.
Cela ne me dérange pas dans les autres tomes car se sont des tomes "spéciaux" pour les aventures secondaire. Mais ici on partait sur une direction en rapport avec la trame générale.
Je n'ai pas compris.

Alors si on peut reprocher un peu de fainéantise sur ce tome, il faut aussi avouer que Mignola se spécialise dans les décors oppressant et majestueux. Hellboy se retrouvant écrasé par la grandeur des espaces autour de lui.
Un tome principaement visuelle, mais qui ne m'a pas passionné.