Léa - Les Errances de Julius Antoine, tome 1 par Hypergerme

Sans être totalement mauvais, cet album ne m'a pas totalement convaincu.

Pourtant, le dessin de Rossi n'est pas mauvais quoiqu'un brin daté (disons que les couleurs n'aident pas à rendre le tout très esthétique, elle font très 80's). Mais le trait en lui même est plutôt propre et agréable à regarder, sans réel problème de lisibilité (les femmes y sont belles aussi) ; pour être bref, j'ai trouvé la partie graphique de l'album n'est pas mauvaise... Pas exceptionnelle non plus, mais le dessin a en soi, rien de rebutant.

Nan c'est véritablement le scénario qui ne m'a pas convaincu. En effet , cette histoire fait pas mal de références au cinéma (du moins, a des bouquins adaptés au cinéma) : "Psychose" et "Lolita", malheureusement, cette BD n'a la classe d'aucun des deux films (à côté, elle fait même "misère ordinaire"), ni le côté "horrifique" de l'un, ni le côté "malsain" et oppressant des deux.
On y suit un (peut-être) criminelle en puissance, qui essaye tant bien que mal de réprimander ses pulsions pédophiles (en fait, on est clairement en face d'un éphébophile plutôt qu'un vrai pédophile, puisque la Léa en question est une adolescente avec un corps, quasiment de femme, mais la nuance ne change pas grand chose, ni au propos de mon avis, ni à celui de l'album). A première vue, ce genre de thématique m'attire, c'est la certitude d'avoir un récit malsain comme je les aime, de plus, le scénario de Le Tendre ici n'est pas trop racoleur, ni beauf. Mais j'ai trouvé dans ce scénario, quelques problèmes de cohérences qui m'ont fait moins apprécier ma lecture (par exemple, ça ne dérange pas Clémence, connaissant les penchants de Julius, qu'il passe un week-end seul avec Léa ?). Puis la seconde partie du récit possède de gros problèmes de narration (voulu ou pas, puisque le scénariste nous cache une part du récit pendant une partie de l'album) et la fin est décevante.

Cette BD a cause de son scénario est un peu décevante, néanmoins, l'univers de confusion mentale qui entoure le "héros", et ce dernier m'ont paru suffisamment accrocheurs pour me donner envie de lire la suite si jamais l'occasion se présentait...
Hypergerme
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le 18 mai 2013

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