Le ton est donné dés le début : le mangaka dresse le portrait d'une ruralité déliquescente de la Nouvelle Angleterre, ses panoramas sont toujours aussi flamboyants. Dunwich n'est qu'un assemblage de vieilles maisons, des ruines en bois dont on se demande qui peut encore y vivre.

Le professeur Armitage vient rendre visite à un correspondant qui l'intrigue, qui souhaite consulter un antique livre de magie noire qu'il détient dans sa bibliothèque de l'université Miskatonic. Il découvre un enfant de dix ans surdoué, au physique bizarre, perdu dans une famille étonnamment érudite dans ce trou perdu.

On apprend ensuite les circonstances de sa naissance et on voit l'horreur cosmique se dessiner. Bien sur, tout lecteur de Lovecraft est en terrain connu, et va retrouver ses repères. Toutefois, le mangaka chamboule quelque peu ces dits repères, adapte dans le bon sens du terme l'oeuvre initiale à sa propre vision des choses : Wilbur Whateley a un langage clair et ordonné, il ne s'exprime pas dans un patois archaïque. De même, le fil de la narration n'est pas tout à fait le même. Et on finit la dernière page en se demandant combien de temps on devra attendre pour connaître la fin, malgré qu'elle soit connue !

MetalPIg
8
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le 28 déc. 2023

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