• Juste avant la défait d'Hitler durant la Seconde Guerre Mondiale, un sorcier invoque une puissance infernale qui lui échappe. De celle-ci naît Hellboy, le plus grand des enquêteurs paranormaux qui va s'opposer aux forces nazis.


J'ai pendant longtemps était un gros consommateur de comics mainstream, toute la branche super-héroïque grand public et "bon enfant".
Ce n'est que depuis quelques années que tout le circuit Indé m'intéresse, entre The Boys, et Preacher, j'ai feuilleté Hellboy plus d'une fois sans jamais accroché.
Car le moins que l'on puisse dire c'est que Mignola a un trait particulier.
A la fois grotesque et bâclé, flashy et extrêmement sombre. Avec des textes ayant une typographie très particulière, mélangeant fiction et religions.
Mais ce trait particulier c'est aussi la clé de la réussite du produit Hellboy.


Dans ce premier tome, soit on le finit d'une traite, soit ça patauge. Moi je suis dans la première session. Je l'ai lu d'un coup, dans mon bain sans faire attention au temps qui passe.
Produire un tome en 120 pages est aussi quelque chose d'intelligent. Ca se lit vite et facilement.
Petit bémol, c'est dense pour un premier tome, j'ai l'impression d'avoir bouffé deux tomes en un, comme si Mignola avait peur que le succès de son personnage ne soit pas au rendez vous.


Outre ce petit aspect déconcertant, Mignola nous sort un produit très bon avec des couleurs surprenantes, un Hellboy très rouge, un Abe très pale.
Un comics très sombre et à la fois très flashy. Un scénario qui avance un peu vite mais qui donne envie de lire plus et pour compléter, des petites histoires supplémentaires n'ayant aucun rapport avec l'intrigue initiale.
Alors ça peut surprendre quand on a vu les films, voir à quel point la relation entre Hellboy et son père est passé en vitesse. Mais cela ne pose aucun soucis une fois le chapitre en question passé.


Pour résumer, Les germes de la Destruction n'est pas déplaisant, un peu dense pour un premier tome alors qu'il ne contient que 120 pages, mais donne envie d'en lire plus.
La carrure et la personnalité d'Hellboy en est pour beaucoup !

LaMoustache
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le 26 mars 2020

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