Les Melons de la colère
6.1
Les Melons de la colère

BD franco-belge de Bastien Vivès (2011)

C'est le premier de cet auteur, et loin d'être le dernier, et pourtant vous n'avez pas réagi.

Du moins, pas de la bonne façon.


Vous avez rigolé devant ce torture porn légal.


Je répète vous avez rigolé devant ce torture porn légal.


Je recommence, vous avez rigolé devant ce torture porn légal.


Une dernière fois, vous avez rigolé devant ce torture porn légal.


Et ca ne choque plus personne, ca faisait déjà 10 ans que la nouvelle subversion mondiale avait fait son chemin.


J'ai beau me répéter, personne de sain d'esprit ne peut dessiner ca sur plus d'une centaine de pages, y incorporer une réelle histoire et relier la victime à des relations saines dans la vie de tous les jours.


C'est donc forcément une projection maladive.


Les trop rapides vont me dire que je suis un frustré de voir une apologie ou un dévoilement du fantasme du viol sur autrui provenant d'un déséquilibré.


Mais moi je ne parle pas de ca, je remarque un enfant qui veut devenir une femme comme ses abuseurs le voulaient : se soumettre totalement aux névrosés pour ne plus ressentir un tiraillement, une plaie dans son être en se déchirant totalement.


Les agresseurs ne sont pas forcément sexuels, ils peuvent l'avoir été de moults façon : parentaux, amicaux, scolaires, financiers, sociétaux, moraux, idéologiques, spirituels... mais la finalité est la même, "deviens un objet le plus attirant possible pour me forcer à te prendre le plus possible".


Il devient un réceptacle à viol et en est ravi car il ne peut pas attirer plus à lui les dominants et leur essence même... les victimes ne le sont pas sexuellement non plus.

Impression de réussite totale dans la perte de soi et l'utilisation par les gens qui eux ont de l'influence sur les choses concrètes.


C'est pour ca que même la "bonne fin" se termine quand même par un viol car inconsciemment le petit enfant aimerait quand même être sauvé par un homme capable de violer mais qui ne le fait que quand nécessaire.


PS :


Y'en a qui disent que la scène ou Paul se fait branler par sa sœur n'est pas de la pédophilie car l'enfant veut et aime : c'est un test inconsciemment dessiné pour repérer le plus clairement les malades dans notre société.


Personne a 10 ans ne rêve de ca à part les trisomiques qui ont une sexualité infantile naturelle, traduction : les hors normes.


Donc l'auteur et vous, vous mettez à la place de la sœur pour abusez d'un être sans défense pour pouvoir créer et non pas subir quelque chose comme vous êtes habitués, et en plus le faire devenir comme vous pour ne plus ressentir de complexe.


Nivelez tout le monde dans les sous sol du monde ou les propriétaires nous font tourner.


On ne se rend même plus compte du vice absolu car tout est gris et viol, une seule couleur et une seule teinte : il ne doit forcément rien à voir au dessus de ces bloc de béton posés les uns sur les autres comme tout à toujours été d'un seul niveau, d'une seule respiration d'un seul regard.


Nos bienfaiteurs se dissipent juste de notre rêve sans fin quand on se repose de notre réconfort donné par ces objets qui nous pénètrent et nous procure du plaisir quand on est à leur gout.


Il suffit de savoir comment ils fonctionnent pour qu'il n'y ait pas d'incorrection dans la procédure de joie, se superposer parfaitement à leurs envies pour accomplir notre volonté la plus enracinée dans tous nos sens : la jouissance.


Le bonheur moderne est un hédonisme sans interruption.


Pour l'atteindre il faut aimer se faire pénétrer par toutes les composantes de ce monde sans discontinuer, sans se poser de questions un seul instant.


S'agiter c'est souffrir, c'est remettre en cause l'ordre s'établissant pour le bien universel.


L'institutionnalisme c'est la simplification de l'univers dans des droits accessibles à tous, c'est forcément le bien.


Dieu nous a donné les lois depuis le jardin d'Eden, et nous avons cessé d'en rajouter de toutes les manières, en tout lieu et époques, tout en se persuadant de faire sa volonté.


Tout ce qui a été prononcé après la pomme est forcément péché, la parole a perdu de son divin depuis que le mal a croqué dedans.


La Vérité est Immanente.

Janenba
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le 22 nov. 2023

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Janenba

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