Comme un poisson...
Je n'ai pas réussi à totalement m'immerger dans ce premier tome. La narration est un peu embrouillée je trouve. On ne comprend pas toujours qui est qui et ce qu'il se passe. Un effet peut-être voulu,...
Par
le 11 déc. 2015
Le taux de suicide en Corée dépasse les 33/100 000, ce qui fait de ce pays petit en taille mais à la population presque égale à la France le second mondial sur le podium du mal de vivre, après la biélorussie et loin devant le Japon. C’est cette réalité inimaginable que le jeune auteur Coréen Min-Ho Choi à décidé de traiter dans ses « naufragés ».
Après une première oeuvre optimiste et magnifiquement illustrée sur l’agriculture urbaine dans la banlieue de Séoul, c’est dans un registre un peu plus sombre, mais toujours avec des personnages chaleureux et attachants que nous revient cet auteur atypique et très humain.
Le jeune kim rentre dans son village natal, dans une maison héritée de son père, pour y concrétiser un projet original, ouvrir une boutique d’aquariophilie. Mais il s’aperçoit que le quartier est un lieu de prostitution nocturne, à l’ambiance toute particulière, où toute une population écorchée vive se côtoie dans un mélange de détresse et de bonne humeur. Au fil de ses rencontres, il se prend d’amitié, et plus, pour une jeune prostituée désespérée, avec laquelle il renoue avec sa propre vie, marquée par une enfance traumatisée.
Tout en subtilité, avec un récit minimaliste, Min-Ho Choi nous fait pénétrer très simplement et sans énormément de rebondissements dans une histoire intime et lente. Le dessin de style acquarelle, épuré, coloré et un peu déformé, est absolument magnifique et approfondit la dimension Fellinienne de cet endroit et des gens qui s’y cotoient. Une belle réussite graphique au service d’un récit existentiel, bien typique du manhwa coréen.
Créée
le 7 déc. 2015
Critique lue 314 fois
1 j'aime
D'autres avis sur Les Naufragés
Je n'ai pas réussi à totalement m'immerger dans ce premier tome. La narration est un peu embrouillée je trouve. On ne comprend pas toujours qui est qui et ce qu'il se passe. Un effet peut-être voulu,...
Par
le 11 déc. 2015
Du même critique
La société japonaise n’est pas réputée pour sa modernité en matière de relations de couple. Et cette vérité que l’on peut encore questionner aujourd’hui a subi ses plus grandes mutations dans les...
Par
le 7 déc. 2015
5 j'aime
Ce qu'il y a de mieux dans The mandalorian, c'est le générique de fin... Les illustrations animées réalisées à partir des scènes de la série symbolisent le récit épique et novateur que l'on aimerait...
Par
le 13 déc. 2020
4 j'aime
3
Une note de 4 pour l'incroyable gâchis que représente cette série. Pourtant il y a tout pour plaire. Des scénarios léchés. Une photo magnifique, qui valorise très bien les paysages sauvages du Grand...
Par
le 19 juin 2020
3 j'aime
1