Le style de dessin de Kei Sanbe ne plaira pas à tout le monde. L'ensemble est plutôt joli, mais aussi inégal par moment. L'histoire est remplie de mystères autour de la disparition d'un orphelin et de témoignages comme quoi il a été tué par un prof. Chaque enfant a souscris à une assurance-vie, tout comme les professeurs et si l'un d'eux meurt, c'est pour la poche des adultes. On part donc dans l'idée que les enfants sont les victimes de tarés sadiques et pervers et l'auteur joue avec ça de manière très subtile. Est-ce réel ou pas? Chaque personnage apporte un petit plus. Kokoro est courageux et protège sa petite soeur aveugle, Shu est le leader et doté d'une belle intelligence, Hatsune est peureuse et muette via un traumatisme de jeunesse, Futsuchi est boulimique et pense être un boulet pour les autres. Les profs ont aussi leur lot de mystères, le vieux directeur, ce détraqué de Kuwakade et la belle Kai dont on se demande de quel côté elle est. Du fan service, vous allez en avoir. Mademoiselle Kai se trimballe en mini short moulant et T-shirt court qui serre bien les gros nibards, quand ce n'est pas complètement à poil. Même Hatsune qui a 11/12 ans se retrouve dans des séquences limites, entièrement nue de dos et une cible d'un des profs pédophiles qui n'hésite pas à voler la culotte de cette dernière... Bon après, ça reste très soft et heureusement. Après tout, des enfants dénudés dans des mangas, il y en a eu pas mal, comme Bulma dans Dragon Ball ou encore la petite sorcière de Berserk. Bref, au fur et à mesure que l'intrigue avance, on se demande qui a raison ou tort jusqu'au dénouement final qui est et je confirme, surprenant dans le mauvais sens du terme. Il y a aussi des choses invraisemblables comme tomber d'une falaise et être en vie... 4 volumes, c'est court, mais suffisant et intéressant à lire.