Love So Life
6.8
Love So Life

Manga de Kôichi Kaede (2009)

Depuis quelques années, les comédies romantiques en milieu scolaire ont envahi nos librairies. A tel point qu’elles ont tendance à se ressembler, et qu’il est devenu difficile de s’y retrouver.
Jusqu’à présent, Akata proposait des titres basiques mais bien écrits, ou des séries proposant une pointe d’originalité qui leur permettaient de se distinguer du tout-venant. C’est sur cette base que j’ai eu envie de tester Love so Life, une lecture loin de m’avoir convaincu.
Ce manga est banal. C’était attendu. Malheureusement, il ne possède pas vraiment une valeur ajoutée pour compenser.

A la lecture du synopsis, je pensais que c’était la célébrité du personnage masculin principal, Seiji, qui apporterait « l’élément perturbateur » nécessaire pour pimenter une histoire somme-toute prévisible. La mangaka en joue une ou deux fois, mais sans s’appesantir dessus et sans vraiment exploiter cette particularité. Elle met surtout l’accent sur le drame familial de l’héroïne et des deux jumeaux – tous trois orphelins de mère, avec un père disparu dans la nature – ce qui est finalement attendu ; et plus mélodramatique qu’autre chose, même si elle nous montre une Shiharu qui va toujours de l’avant (rappelant au passage l’héroïne de Fruits Basket).
Pour le reste, tout est décidément très convenu. A la simple lecture du synopsis, j’ai eu l’impression de savoir comment l’histoire allait se terminer, et nous en prenons la direction dès le début, sans la moindre finesse ni la moindre surprise.

Love so Life n’est certainement pas mauvais. Sauf que cela ne signifie pas pour autant qu’il soit bon, si vous voyez ce que je veux dire. Ce manga m’a laissé globalement indifférent ; je l’ai trouvé basique, sans relief, il n’apporte rien d’un tant soit peu original, et je n’ai donc pas vraiment réussi à y accrocher. Alors je savais qu’en la matière, Akata se spécialisait dans la banalité, mais il y avait généralement la petite étincelle, le petit plus qui rendait leurs manga attractifs ; ici, je ne l’ai tout simplement pas trouvé. La lecture elle-même ne fût pas désagréable, mais il ne m’a pas spécialement donné envie de découvrir la suite.
Pour être franc, je ne suis même pas curieux de savoir comment l’histoire va progresser.
Ninesisters
5
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le 14 mai 2013

Critique lue 399 fois

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