Ce quatrième tome est l'occasion pour Hakumei et Mikochi de sortir de leur quartier et de leur routine, voire de disparaître complètement pour faire place à d'autres personnages le temps de quelques pages. La plénitude de leur habitat inspire un moment de lecture cotonneux, rassérénant, d'autant plus que jamais rien de vil ne se produit lors des aventures de ces êtres minuscules. Même la magie dans son usage le plus inquiétant (quand elle touche aux cadavres) n'est source que de ravissement.
Si jusque-là chaque instantané de vie pouvait se lire indépendamment des autres, le dernier chapitre du volume invite expressément à découvrir la suite — ce que je vais m'empresser de faire.