le 27 janv. 2018
BD = dessin
Pour moi la BD, c'est du dessin avant tout. Il se trouve que Serpieri sait dessiner, il sait même très très bien dessiner, pour tout dire, j'en vois pas beaucoup qui dessinent mieux. Après il faut un...
Application SensCritique : Une semaine après sa sortie, on fait le point ici.
Série mythique de bande dessinée des années 90-2000 entièrement imaginée par Paolo Eleuteri Serpieri (9 volumes).
Elle mélange science-fiction et érotisme avec la magnifique héroïne dénommée Druuna.
L’histoire originale est la suivante :
Dans le futur, dans une ville délabrée règne un virus transformant les humains en monstres sanguinaires, un antidote existe à l’efficacité de courte durée.
Seuls quelques sélectionnés ont le droit de monter dans les étages supérieurs isolés du mal.
Les infectés sont balancés sans ménagement dans les niveaux inférieurs.
Pour les autres, la vie est terriblement rude.
Pour couronner le tout, la police contrôle sévèrement la population sous les ordres des prêtres qui ont la mainmise sur le savoir et sur le sérum diffusé avec parcimonie.
Pour le 1er tome, l’aventure démarre avec Druuna qui cache Shaastar, son amant infecté par le mal.
Elle décide de se rendre au centre retrouver le docteur Ottonegger afin d’obtenir des doses en échanges de faveurs sexuelles.
En cours de route, elle est interceptée par un mystérieux personnage qui l'emmène rencontrer le mutant.
Elle apprend par le mutant que Shaastar aurait découvert un terrible secret.
Lequel ?
Et voilà Druuna sous la conduite de Shaastar partit découvrir l’envers du décor.
Sorti en 1986, Morbus Gravis conserve toute sa verve.
L’univers particulier mêle mysticisme, érotisme, peur et monde post apocalyptique.
Les prêtres sont particulièrement flippant sous leurs longs manteaux dont seuls dépassent un regard inquisiteur.
Le mal est terrifiant.
Bref le lecteur n’en mène pas large !
L’intrigue est plaisante et bien malin qui trouvera le dénouement (s’il existe !).
Au passage, l’auteur égratigne nos comportements humains souvent égoïstes.
A cela s’ajoute un graphisme de qualité.
Enfin, même si le contenu est assez dense, la BD se dévore à la vitesse grand V.
A réserver aux adultes et adolescents.
A lire et relire
Créée
le 21 juil. 2022
Critique lue 84 fois
le 27 janv. 2018
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