My Dear Detective, tome 3 par Sunread26

Chronique complète

Extrait :

Troisième tome pour cette série de détective rafraichissante de chez Ki-oon. Une intrigue avec des personnages doux et attachants sous fond d’enquêtes parfois un peu loufoques mais aussi dramatiques. L’époque aide aussi très bien à être transporté dans l’intrigue, l’histoire avance lentement dans ce tome, mais heureusement l’action commence à revenir sur la fin. Mitsuko c’est encore mise dans de beaux draps !

Le tome commence par conclure l’histoire sur le frère ainé de Saku, pour rappel, il dit avoir perdu la mémoire suite à un accident de train lorsqu’il était en voyage en Europe. En vérité, il n’en peut juste plus de jouer le rôle d’héritier de l’entreprise de son père. Son propre rêve est étouffé depuis longtemps et lors de son dernier voyage en Europe, il a refait surface comme une grosse claque. Désormais tiraillé entre sa position d’héritier et son rêve qui n’est pas en lien direct avec elle. Pour Saku et Mitsuko, il est vite apparu que le frangin cachait quelque chose, sans pour autant savoir quoi exactement. Ils décident finalement de confronter son majordome, qui reste catégorique et ne divulgue rien. Au final, le frère avouera de lui-même la vérité. Il ne souhaite que faire de la mode, ce qui n’est pas comptable avec son poste d’héritier. Il a endossé ce rôle afin de protéger Saku, et ça c’est très beau. Ce passage montre vraiment que la famille est soudée, même s’ils n’ont pas tous le même sang. J’imagine que la famille est également rassurée de savoir Saku auprès de quelqu’un qui l’apprécie et ne le juge pas. Leur duo est vraiment très agréable, Saku décoince petit à petit Mitsuko, même si elle comment encore quelques erreurs… notamment en partant sans lui pour enquêter, en oubliant qu’elle ne sait pas du tout se défendre (bon, il est guère plus doué, mais une présence masculine réduit tout de même les risques). Saku ne semble pas savoir ce qu’il veut faire plus tard, tout ce qu’il veut s’est être aux côtés de Mitsuko. Visiblement, le daron aura du mal à refourguer sa société à l’un de ses fils, le pauvre. Il n’est pas méchant, juste incompris, visiblement…

L’histoire suivante sert surtout à lancer la suivante, elle est douce et mignonne, mais surtout classique. Une intrigue où une jeune femme aisée tombe amoureuse d’un jeune homme peut fortuné qui l’aime également. Malheureusement, elle est déjà promise à un autre est continu donc sa route, laissant le jeune homme, incapable de lui avouer ses propres sentiments, sur le bord de sa route. Une histoire douce amer, qui rappelle la réalité de la vie, qui n’est pas toujours comme dans les contes de fées (d’ailleurs, cette expression évoque sans doute les films Disney plutôt que les vrais contes, qui sont bien plus gores, sanglants et tragiques…). Cette histoire rappelle également l’époque où l’on se trouve, avec les cireurs de chaussures présents dans les rues. Je crois que le métier n’existe presque plus en tant que tel, mais que cela fait partie du métier de cordonnier. Un métier fascinant, lui-même en proie à des difficultés avec l’arrivée des baskets à nos pieds. Certains se sont mis aux goûts du jour, proposant des services liés à ses nouvelles chaussures, d’autres proposent désormais d’autres services (comme refaire des clés par exemple). Les métiers étaient sans doute pénibles à l’époque, mais il y avait vraiment de tout, sans avoir besoin de diplôme en plus. Beaucoup de métiers se perdent de nos jours et on s’étonne qu’il ait plus de chômeurs…

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