Alors en soi, il est bien, ce tome.
Je retrouve le côté tordu de l’auteur que j’aimais bien, avec des discussions intéressantes, des dilemmes ardus à résoudre avec des solutions qu’on n’avait pas imaginées…
Le bras de fer entre le professeur et Mirai est donc bien prenant.
Mais…
J’ai toujours du mal avec ce sujet de Dieu…
Et surtout, malgré ses Nobel et son intelligence, avec le professeur…
Son argumentaire est qu’il ne faut pas de Dieu, de créatures à laquelle on croit, qui serait toute puissante et pourrait éventuellement décider pour nous.
Et, pour qu’il n’y ait plus de Dieu, il décide empiriquement de tuer les candidats pour qu’on suive son idée forcément géniale…
En gros, il use de sa pleine puissance déifique pour refuser toute puissance déifique… Moyen cohérent…
Mais comme chaque situation tendue offre un dénouement inattendu, ça reste sympa.