Depuis sa série City Hunter, Hojo s’est affirmé comme l’un des meilleurs dessinateurs au monde ; il fait partie de ceux (que l’on peut compter sur les doigts d’une main) dont le dessin reste sur toutes les cases toujours aussi beau et précis, dans un style toujours bien à lui et immédiatement reconnaissable.
On aurait aimé qu’il se cantonne à ce qu’il sait faire le mieux : le dessin ! car le scénario ou les tentatives d’histoires qu’il tente de raconter, c’est un désastre complet ! ici, ce « Rash » a le mérite cependant de ne durer que deux tomes… qu’on ne finit même pas. Mais ça fait moins de papier pour la poubelle (et ça consomme moins d’arbres).
Comme dans un City Hunter, le ton est résolument hystéro-bouffon, pour ne pas dire constamment débile… et pourtant d’une grande naïveté également. On se doute que ça vise les mômes (ou les adulescents pas finis) mais tout de même, que c’est bête et crétin !! (avec deux points d’exclamation comme le titre !!).
Rash, c’est donc directement dans la trash, c’est-à-dire la poubelle (la jaune pour le tri -plastiques et cartons). Mais je donne au moins un point pour le dessin. Quand même.