le 14 janv. 2017
Je ne sauve jamais rien
Prologue d’une des meilleures sagas de comics, Sandman Ouverture était un pari osé, mais qui réussit l’exploit de ne pas décevoir. Certes, c’est un cran en-dessous de la série mère, et il peut sonner...
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Gaiman m'a toujours laissé perplexe - capable du meilleur comme du plus anecdotique. Il regorge d'idées excellentes, mais s'autorise un style peu achevé, et parfois une superficialité déconcertante lorsqu'une vraie attaque de fond est nécessaire.
Sandman, par son format comics/épisodes, lui permet précisément d'exploiter ce à quoi il est déjà bon : l'imagination, des dialogues réfléchis, une certaine légèreté spirituelle, une fascination pour les mythologies qui, pour lui, semblent être des histoires inachevées qu'il faut absolument enrichir. Et voilà ce à quoi Sandman excelle. La réactualisation poétique de mythes poussiéreux. Il le fait avec brio.
Le dessin... on sent une qualité toute relative, mais je ne suis pas aisément convaincu par cette idée faussement rassurante qu'on puisse juger d'une oeuvre par la simple somme de ses facteurs. L'écriture est bonne, ici, ergo l'oeuvre est bonne et le côté brouillon du dessin est plus que tolérable tant qu'elle n'entrave en rien l'immersion. Et ce qui commence comme une expérience amateuriste un peu décomplexée, devient vite un travail propre laissant la place de ressentir le talent des artistes.
Je ne demande pas plus.
A mettre en parallèle avec la lecture de "American Gods", pour l'aspect mythologie contemporaine.
Créée
le 3 févr. 2017
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le 14 janv. 2017
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