Le mystère est un flan qui se mange bouillant

Oui car il détruit notre intérieur et parasite nos sens longuement.

Si tu es sorti intellectuellement de l'aspect profondément insaisissable de la vie et de la société (ca va de pair), tu as du te rendre compte que le "mystère" et "les révélations" sont souvent des plaies à la création car se limitant à eux-mêmes.

Car si on comprend comme fonctionne quelque chose, un déroulement, voiler le moteur est juste énervant, surtout que l'on entend bien le bruit qu'il fait donc on devine de quel métal il est fait et avec quel essence ca tourne.

Souvent c'est de l'éther bien impalpable, une espèce de gaz bien sombre car ca donne des frissons on se demande tout du long comment la machine va rouler avec ca.

Bah justement.

Ca marche pas, ca va jamais loin, ca se limite à nous dire, quand ca a arrêté de faire du bruit, de quel marque était le toxique utilisé : des limbes ??? l'enfer ??? les extraterrestres ??? des zombies ??? TINTINTIN

Si je suis aussi sarcastique c'est parce que Seuls a fait mon enfance et que j'avais beaucoup d'affection jusqu'à me rendre compte que je n'ai absolument aucun intérêt objectif à connaitre le fin mot de l'histoire.

Surtout que la torture d'attendre un an entre chaque tome est juste suffoquant, mais après bon j'avoue c'est de la qualité comparé à ses mangas ! Totalement commerciaux avec leurs 4 tomes par an, formatés et sans couleurs, peuh !

Ah non en fait les dessins sont hyper basiques, tous les personnages sont identiques et non pas d'histoire et les péripéties sont les mêmes d'un tome à l'autre et n'apportent jamais rien.

Dans un sens avec les japoniaiseries on peut être moins déçu avec la quantité de pages et la parution soutenue, on trouvera toujours quelque chose de bien à se raccrocher.

Vous me direz dans 12 ans si l'un d'eux était Dieu ou l'Antéchrist et si Jésus va venir sauver toutes les familles à la fin, ou alors quand ils arriveront à battre les martiens qui font uen simulation géante pour comprendre le cerveau de l'enfant qui ne grandit jamais.

Ou en fait je m'en fous.