Dans un monde où les douloureux événements du passé ont été effacés de la mémoire collective, le sauveur de l’humanité Sung Jin Woo officie comme policier dans un commissariat de Séoul. Il devient vite une légende de la profession en bouclant toutes ses affaires sans jamais connaître l’échec, quitte parfois à rendre la justice de façon plutôt expéditive. Marié et père d’un petit garçon, il continue parallèlement à diriger son armée de l’ombre, qui lui confère une puissance inégalée.
Pas facile à suivre ce 18e volume. On a l’impression de passer du coq à l’âne, en avançant de plusieurs décennies sans forcément s’en rendre compte. Sung Jinwoo est lycéen puis policier puis papa et dans le dernier chapitre, c’est son fils qui est lycéen. Ça va vite, très vite, trop vite. Le fil conducteur de l’histoire est au mieux ténu, au pire inexistant. On comprend juste à la fin que les chiens ne font pas des chats et qu’en digne fils de son père le rejeton va être mis à l’épreuve. Espérons que la suite sera meilleure parce que depuis la reprise de la franchise par le studio Redice on ne peut pas dire que le scénario soit convaincant, loin de là !