Sung Suho, en digne fils de Sung Jinwoo, affronte des créatures venues d’un autre monde avec brio. Lâché dans un donjon, il doit vaincre des adversaires de plus en plus forts pour monter, d’étage en étage, jusqu’au boss final. A chaque avancée supplémentaire il augmente son niveau, gagne des points de vie et améliore son armement. Ses ennemis l’appellent « mon prince » ou « le petit monarque » et semblent lui vouer une admiration sincère. Le lycéen a du mal à comprendre ce qui lui arrive, il se croit en plein rêve. En fait, cette mise en situation de combat n’est qu’un entraînement imaginé par son père pour l’endurcir.
Une arnaque ce dernier tome « officiel » de la série (avant la publication du spin off Ragnarok). Sur 220 pages, près de 180 ne sont qu’un enchaînement ininterrompu de combats sans aucun texte ou presque. On tourne les pages à la vitesse des arabesques guerrières des protagonistes et rien ne se passe, rien d’autre en tout cas qu’une sensation de vide intersidéral. Du remplissage, ni plus ni moins, sans une once de scénario, sans un début d’intrigue solide, rien de rien. Quelle façon piteuse de conclure une série passionnante à ses débuts, qui n’aura malheureusement cessé de perdre son intérêt dans les trois derniers volumes. Si vous voulez un conseil, arrêtez-vous au tome 16 qui représente la véritable conclusion des formidables aventures de Sung Jiwoo.