Une parenthèse à l'excellente réalisation.

On ne va pas se mentir: Calibur est un récit largement dispensable dans la saga-phénomène SAO, sachant alterner narration tragique et arcs un peu plus légers. Sa note devrait même être médiocre vu la manque flagrant d'enjeu de l'histoire. Mais un scénario paresseux peut-être sauvé du naufrage par un certain savoir-faire et c'est celui du mangaka Shii Kiya dont il est question ici. Conscient qu'il n'a pas grand chose à raconter, il se concentre sur le point fort de la licence: les combats dantesques contre les boss. Avec son trait fin et précis, Kiya nous offre un beau spectacle visuel avec des planches très fouillées sans être brouillonnes. Un vrai boulot d'orfèvre de la part de ce dessinateur spécialisé dans le... hentai! Le rythme est également très bon et il est évident que ces deux critères permettent de remonter la note. On appréciera aussi la participation inédite de la quasi-intégralité du casting à cette quête d'excalibur ainsi que les quelques choix d'angles osés sur l'anatomie des héroïnes (avis subjectif d'un lecteur mâle évidemment). Ototo nous livre un manga efficace et sans prise de tête pour commencer les beaux jours.
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