9
le 11 févr. 2013
Les insectes sont nos amis
Qui aurait cru que le sketch des inconnus inspirerait 20 ans plus tard un manga SF venu du Japon. Et bien c'est fait, celà dit ici point de Morbac et Moucham qui sont sans doute morts depuis...
Terra Formars, tome 1, c’est un peu comme une soirée entre scientifiques bourrés : ça commence avec des idées prometteuses, ça dérape très vite, et au final, tu te retrouves face à des cafards mutants qui t’arrachent des "WTF ?!" à chaque page. Yū Sasuga et Kenichi Tachibana ne font pas dans la demi-mesure : ici, tout est musclé, sanglant, et totalement improbable.
L’intrigue part pourtant sur une base crédible (enfin presque) : pour terraformer Mars, des cafards ont été envoyés sur la planète. Mais, surprise ! Ces insectes ont évolué en une espèce humanoïde ultra-costaude et, disons-le, franchement flippante. Une mission est alors envoyée sur Mars pour résoudre ce problème. La suite ? Une débauche d’action, de combats et de transformations humaines aussi spectaculaires que grotesques.
Le scénario de Yū Sasuga prend un malin plaisir à mélanger science-fiction, biologie improbable, et baston pure et dure. Si les concepts scientifiques sont un peu (beaucoup) tirés par les cheveux, ça n’empêche pas l’histoire de captiver. On te sert des personnages aux pouvoirs insectoïdes, chacun plus improbable que le précédent, et des affrontements qui montent en intensité à chaque page. C’est totalement absurde, mais étrangement addictif.
Graphiquement, Kenichi Tachibana est au sommet de son art. Les designs des Terra Formars (les fameux cafards) sont à la fois grotesques et fascinants, et les scènes de combat débordent de détails et d’énergie. Les planches sont souvent saturées de lignes, de muscles saillants et d’explosions visuelles. Par contre, l’obsession pour les poses héroïques et les expressions dramatiques frôle parfois la caricature… mais bon, c’est un peu l’ADN du genre.
Côté personnages, c’est là que le bât blesse légèrement : si le casting est varié et que chacun a son moment de gloire, le développement psychologique reste secondaire. Ils sont là pour cogner, pas pour philosopher, et l’attachement émotionnel à leur sort peut être limité. Mais quand un cafard mutant te fracasse la mâchoire en deux coups, t’as pas vraiment le temps de pleurer sur les états d’âme des protagonistes.
En résumé : Terra Formars, tome 1 est une entrée en matière explosive, où la logique scientifique passe souvent à la trappe pour laisser place à une action débridée et un univers visuellement impressionnant. Si tu cherches du réalisme ou des personnages introspectifs, passe ton chemin. Mais si l’idée de combats à mort entre humains insectoïdes et cafards géants te fait vibrer, tu vas passer un sacré bon moment. Totalement absurde, mais diablement efficace !
Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste Les meilleures BD de 2013
Créée
le 25 nov. 2024
Critique lue 10 fois
9
le 11 févr. 2013
Qui aurait cru que le sketch des inconnus inspirerait 20 ans plus tard un manga SF venu du Japon. Et bien c'est fait, celà dit ici point de Morbac et Moucham qui sont sans doute morts depuis...
le 4 janv. 2015
Une petite viré sur Mars pour se fight avec des cafard bodybuilder super badass ? Multiple bon points comme - De superbes couvertures (bon vous vous en foutez ^^) - Des dessins très bien réalisés...
le 8 févr. 2013
Tiens, un nouveau manga ... *lit vite fait le manga dans le magasin* "zOMG ! Les cafards qui évoluent en devenant bipède et faisant 2 mètres en à peine 500 ans cay pa possib ! cay de la mayrde !" Je...
le 31 janv. 2025
Astérix, c’est un peu comme un banquet chez Abraracourcix : on y revient toujours avec plaisir, même si parfois le sanglier est un peu moins savoureux que d’habitude. Avec L’Iris Blanc, Fabcaro prend...
le 27 févr. 2025
Si tu pensais que les grandes histoires d’amour du XVIIIe siècle étaient toutes romantiques et pleines de sagesse, l’Abbé Prévost est là pour te prouver que non, on peut aussi écrire un best-seller...
le 19 févr. 2025
Si tu pensais que les classiques du XIXe siècle étaient juste de belles histoires d’amour contrariées, Les Misérables de Victor Hugo est là pour te rappeler qu’on peut aussi écrire un pavé où se...
NOUVELLE APP MOBILE.
NOUVELLE EXPÉRIENCE.
Téléchargez l’app SensCritique, explorez, vibrez et partagez vos avis sur vos œuvres préférées.

À proposNotre application mobile Notre extensionAideNous contacterEmploiL'éditoCGUAmazonSOTA
© 2025 SensCritique