"The Man in the pit"

Le numéro 56 voit l'apparition du nom d'Aaron pour la première fois dans un comics Wolvie. Ce n'est qu'un one-shot et le jeune auteur n'en est pas encore à prendre en main la destinée du héros le plus violent des x-men. Pour autant one-shot de qualité qui a même l’amabilité de prendre en compte l'arc juste avant sur sa conclusion, preuve déjà de l'amour que porte ce scénariste à la continuité.

On arrive ensuite sur l'arc qui donne le nom à l'ouvrage, titre pas si mensonger que ça car la mort de Wolverine en est bel et bien au centre. Auprès, il s'agit davantage "des morts" de Wolverine. L'arc est écrit par Marc Guggenheim qui n'a jamais sorti des comics franchement satisfaisants de ce que j'ai lu. Au dessin c'est laid, du coup pas de quoi sauter au plafond en début de lecture. Surtout que l'épisode d'ouverture de l'arc est d'un poussif insupportable. Et puis on arrive à la mort de Wolverine (pour une raison bidon de base, il a vu sa copine atlante du moment se faire tuer et c'était la personne chère à son cœur de trop). Guggenheim fait un peu la synthèse de pleins d'éléments laissés de côté au cours de l'ongoing et livre un arc explicatif. Il se base sur la résurrection de Logan par la Main dans Ennemy of the State, reprend les mystères livrés à la fin des tie-ins de Civil War, ajoute un brin de Mariko et lie le tout dans un délire mystique. Globalement, Wolvie combat un dénommé Lazare, sorte d'ange déchue, à chaque fois que son facteur régénérateur déjoue la mort. Car si son corps se répare, il reste à son âme de trouver le chemin pour revenir de l'après vie.
Le concept est sympathique, les flashbacks de la première guerre mondial également, l'histoire a le mérite d'avoir des révélations claires et les confrontations finales sans originalité ni génie font le taf.

On aurait pu partir sur un tome à jeter et finalement l'ensemble reste correcte, même intéressant pour un lecteur qui enchaînerait les TPB de cette série Wolverine (2003).