Avant The first love melt in ultramarine, je n’avais jamais lu de manga de Yuki Ringo, je ne savais donc pas du tout à quoi m’attendre. Au vu de la longueur de l’ouvrage, j’ai été agréablement surprise du fait que l’histoire commence directement, sans une longue introduction des personnages et du contexte. C’est d’ailleurs l’un des points qui m’a à la fois plu et déplu dans ma lecture : tout arrive beaucoup trop vite à mon goût. Les personnages se rencontrent à peine qu’ils flirtent déjà ensemble et que l’on a compris tout le déroulement de l’histoire. J’aurais aimé être davantage surprise mais avec du recul, il aurait été difficile de le faire en seulement 192 pages.

J’ai déjà eu l’occasion de lire quelques Yaoï et j’ai trouvé que les thématiques abordées dans celui-ci sont nettement plus graves que dans la plupart des autres Yaoï. L’auteure nous parle ici de harcèlement scolaire et je lui suis reconnaissante de ne pas nous avoir présenté un Yaoï sans fond, avec uniquement des scènes de sexe. Elle a réussi à capter mon attention durant toute la durée de l’histoire grâce à son intrigue principale que j’avais, certes, devinée, mais que j’ai adoré découvrir.

Les dessins de Yuki Ringo sont simples et épurés, mais parfaitement adaptés à l’histoire. Il n’y a pas de fioritures en tous genres, et grâce à cela le manga se lit très rapidement et facilement. On se centre davantage sur l’action et les expressions des personnages, ce que j’ai beaucoup aimé car souvent, quand je lis un manga, il m’arrive de devoir regarder plusieurs fois les mêmes cases pour être sûre d’avoir tout compris correctement.

Et nos deux personnages dans tout cela ? Si j’ai adoré Kengo, j’ai un peu moins aimé Yoshioka. Kengo paraît assez direct au premier abord, mais on se rend vite compte qu’il est dépassé par les événements qui l’entourent. Son petit côté naïf réussit à charmer le lecteur. Yoshioka, lui, est sans arrêt perplexe et reculé. On a l’impression que tout ce qu’il a vécu lui passe par-dessus la tête, et je n’ai pas vraiment compris comment un garçon de son âge peut être aussi détaché face à tout cela. Si Kengo et Yoshioka sont adorable tous les deux, les autres personnages sont assez inexistants au final, car à part quelques brèves apparitions, on n’entend jamais parler d’eux.

Mis à part un développement de relation beaucoup trop rapide à mon goût, et un titre que je ne comprends toujours pas (pourquoi « ultramarine »?), je recommande ce manga à toute personne de plus de 16 ans (car oui, il y a tout de mêmes certaines scènes qui pourraient choquer) qui désire découvrir les Yaoï. Selon moi, il est parfait pour débuter et offre au lecteur un parfait mélange de drame et de romance.

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le 23 mai 2022

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