The Most Notorious "Talker", tome 7 par Sunread26

Chronique complète

Extrait :

Je n’ai pas pu me retenir bien longtemps avant de prendre la suite, même si je connaissais déjà le résultat de ce duel, je voulais voir les magouilles de Noël. Je rapproche souvent cette série de Failure Frame, mais son protagoniste est clairement un cran au-dessus en termes d’esprit et de persuasion. Il arrive parfaitement à cerner les autres, le fonctionnement de leur groupe et la possible faille dans celui-ci. Il ne lui reste alors plus qu’à l’exploiter et franchement, je n’aimerais pas être son ennemi, redoutable tant au combat qu’en psychologie, face aux humains Noël est une bête, mais peut-il être aussi fort face aux monstres ?

Le test pour savoir lequel des deux groupes va pouvoir créer son clan commence, alors que les chevaliers ailés s’élancent au pas de course, les blue beyond se tapent un pique-nique. De quoi décontenancé le leader adverse, mais au final, personne ne réfléchit et ils repartent foncer dans le tas. Ils confiances en eux, mais est-ce vraiment la bonne solution ? Au final, ils combattent comme ils le font avec chaque ennemi, ils n’ont donc pas de stratégie particulière. Preuve qu’ils n’ont pas ce qu’il faut pour être un clan, car foncer tête baissée, c’est le meilleur moyen de se faire avoir face à des ennemis puissants. S’ils arrivent parfaitement à s’occuper du menu fretin, les rôles changent lorsqu’ils croisent le boss, l’ennemi à battre pour ressortir vainqueur de ce duel de groupe. Noël avait tout prévu, il savait que son groupe ne pourrait pas vaincre les sbires et le boss, il a donc laissé faire le groupe ennemi pour n’avoir plus que le boss à battre. Pour s’assurer la victoire, il a mis en place le doute au sein de l’équipe adversaire, sauf pour Léon le chef. Au départ moqueur, ils ont ris de la tentative de Noël, mais lorsque Léon comprend qu’ils ne pourront pas gagner sans risquer leur vie, il souhaite abandonner. On pourrait voir là un geste héroïque d’un leader, qui préfère perdre son groupe, que de perdre ses camarades. Mais pour les autres, la situation est toute autre, c’est exactement comme l’a dit Noël, c’est Léon qui finira par les trahir. Eux qui ont tout fait pour se montrer à la hauteur de Léon, ils ont l’impression d’être abandonnés, ils savent pertinemment que si le groupe est dissous, c’est eux qui vont avoir du mal à retrouver un groupe (sans doute). Le cœur noble de Léon aura eu raison de son groupe et Noël ne tardera pas à saisir l’opportunité que cela va créer…

La série part vraiment dans les travers des hommes, avec un protagoniste qui n’hésite pas à utiliser tous les moyens en sa possession pour continuer de s’améliorer. Il sait que son propre corps à ses limites, mais il parvient tout de même à s’entourer de personnages puissants qui permettent de combler ses propres lacunes. Même s’il est habile en coups tordus, il reste un excellent leader et contrairement à ses opposants, il avait déjà prévue une tactique pour vaincre le monstre ennemi. Je ne sais pas qu’elle sera la réputation de son clan, je suppose qu’elle sera comme la sienne, entre admiration et dégoût. En tout cas, ce début de tome dénote un peu avec le reste, proposant une bonne dose d’humour avant de totalement humilier les deux adversaires (le groupe ennemi et le monstre). J’ai juste un peu de mal avec les yeux quand le visage et tourné sur le côté, d’un coup ils deviennent énormes. Ce que je me demande, c’est pourquoi le membre de la guilde a fait en sorte de jouer le jeu. J’imagine qu’il veut soutenir Noël à sa manière, sans pour autant l’envoyer au casse-pipe bêtement. Noël a quand même utilisé le nom de la guilde pour faire tomber les autres dans son piège, mais pour cette fois, il semblerait qu’il ne sera pas puni. Je ne m’amuserais pas à recommencer par contre. Une fois son clan créé, je me demande si l’autre puissant ne va pas revenir pour l’embêter. Après tout, il souhaitait le recruter, sauf que maintenant c’est mort, il va l’avoir très mauvaise. Quant à Noël, pour recruter d’autres seekers plus puissants, il va falloir que son clan se fasse un nom, donc la course contre la montre est toujours-là…

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