The Most Notorious "Talker", tome 8 par Sunread26

Chronique complète

Extrait :

Le tome précédent offrait déjà la victoire aux Blue Beyond, d’une manière que l’on pourrait qualifier de pas très propre, mais une victoire reste une victoire. Dans ce monde où les seekers frôlent la mort au quotidien, il n’y a pas vraiment de place pour la compassion. Si tu ne domines pas les autres, alors tu finis par être dominé. Visiblement, les membres des chevaliers ailés, n’ont jamais eu affaire à des gens mal intentionnés alors même qu’ils semblent être légions. Le fait que même aucun des puissants seekers ne les a approchés veut également tout dire sur leur niveau.

Je dirais même qu’ils ont enfin vu la vérité sur ce monde seulement après leur défaite contre Noël. Outre le choc de la défaite qui entraîne de fait, leur dissolution, il y a donc aussi un choc supplémentaire lié à cela. Surtout pour Léon le chef, qui se fait presque avoir par un enfant. À croire que dès qu’on rencontre Noël, le monde devient inévitablement plus sombre, alors qu’en réalité, il l’est même sans lui. C’est triste à dire, mais le groupe de Léon vivait dans une sorte de rêve, il aurait été facile à battre par n’importe qui pour cette raison. Contre des monstres, ils avaient sans doute ce qu’il fallait, mais pour affronter des hommes, ils n’avaient aucunes barrières. Voir son groupe dissous du jour au lendemain pour un défi, il y a aussi de quoi être choqué. L’un des membres souhaitera arrêter, trouvant le monde des seekers trop cruel, un autre ira trouver directement un autre groupe (tout en souhaitant ne plus croiser Noël) quant aux deux autres, ils se morfondront chacun à leur manière. Je comprends chacune de ses réactions, il est difficile de savoir comment on pourrait réagir à leur place. Léon finit par errer dans la rue et se faire attaquer par d’autres seekers visiblement jaloux de leur notoriété. Celui-ci ne comprend pas vraiment, mais parfois, être trop bons est plus mauvais qu’autre chose. Noël viendra l’aider avant que son ancien ami intervienne également. Même si Noël est prêt à tout pour réussir, il n’est pas foncièrement mauvais pour autant (il ne pardonne pas et fait payer c’est tout). Au vu de la situation actuelle et à venir, le groupe de Léon n’avait vraiment aucun avenir et cela aurait été une perte de temps pour chacun de ses membres. Léon finit par s’en rendre compte et l’admettre, mais ça ne veut pas dire qu’il pardonne Noël pour autant. Je suis un peu déçue qu’il rejoigne aussi facilement le groupe, mais peut-être cherche-t-il à se venger de l’intérieur ou à apprendre un peu avant de partir ?

Une partie du tome s’intéresse au prochain membre visé par Noël. Les tomes précédents l’ont déjà montré, mais je ne sais plus si son métier avait été cité. En tout cas, ce tome prend le temps de l’introduire un peu mieux via des flashbacks le concernant. Visiblement, il était vraiment très puissant et pouvait clairement être une petite ou moyenne équipe à lui seul. Toutefois, son arrogance a fait qu’il s’est fait des ennemis du côté des seekers. Ainsi, quand il a fini par arrêter pour faire un tout autre métier, il sera piégé par ses fameux seekers et condamnés pour un crime qu’il n’a visiblement pas commis. En tout cas, Noël le présente comme innocent et j’espère qu’il l’est réellement. Une nouvelle preuve que ce monde est pourri jusqu’à la moelle et que si tu ne bouffe pas les autres, alors c’est eux qui te boufferont. Le groupe est parti faire une quête, donc j’imagine qu’ils s’occuperont de ce nouveau membre juste après. Noël semblait déjà avoir une idée pour le libérer, je me demande bien de quoi il s’agit. Il ne le fera pas évader, c’est sûr, cela coûterait à son clan fraîchement créé. Une méthode qui sera sans doute tout aussi vicieuse que ce qu’on a vu jusqu’à présent, mais qui devrait donc être un minimum légale. Je pense que Léon n’est pas au bout de ses surprises avec le groupe de Noël, il pourrait bien finir par arriver à comprendre que Noël n’est pas le pire qu’il pourrait rencontrer, après tout, tout lui a souris jusqu’à présent donc évidemment que tout allait bien !

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