"You've got the wrong guy. I think you're looking for nietzsche"

Je vais faire une critique commune aux tomes 2 et 3 qui forment un tout. J'ai la flemme de la spliter.

Alors Tony part pour l'espace, essentiellement à cause de Bendis. Alors Gillen s'adapte et réalise une épopée spatiale, qui reviendra néanmoins sur les origines du héros comme l'annonce le titre grandiloquent.

Les trois premiers épisodes, toujours dessinés par un Greg Land, se montrent frivoles et portent pompeusement le sous-titre d'aftermath à AvsX. Personnellement, j'ai encore du mal à comprendre qu'une race paumée dont nous n'avions jamais entendu parler souhaite s'en prendre à Tony pour ce qu'il a fait au Phénix, enfin je le comprends, l'auteur l'explique, mais disons que je trouve que cela sort de nul part plutôt. L'idée du trial by combat tourné en dérision fait sourire de même que l'écriture joviale de Gillen mais ces épisodes ne dépassent pas le stade de l'aventure quelconque. Ils introduisent néanmoins 451, le grand ennemi de la série jusqu'à la fin du tome 3.

L'origine secrète n'est pas si bien racontée dans les flashbacks, en particulier car les péripéties font séries Z de même que les aliens qui servent d'antagonistes. Toutefois, je mentirai en disant que ma curiosité n'a pas été piqué au vif par la question du rapport avec l'aventure spatiale face à 451. Gillen distribuera habilement et au compte goutte les révélations jusqu'à ce que tout s'éclaircisse à la toute fin pour Tony comme pour le lecteur.

En soit l'intrigue dans le GodKiller et consacré à cette entité passe le temps sans trop de difficulté, mais la faiblesse graphique de ces épisodes, cumulé à la longueur de l'arc pour des idées et un vilain qui n'en valaient pas autant me conduisent à exprimer des regrets. Comme pour le tome 1, Gillen ne condense pas assez et perd en efficacité d'autant que l’absence de personnages secondaires se fait criante dans l'ossature géante du GodKiller où seuls le héros et 451 finissent par se faire face.