Un dessin étonnamment ‘européen’ pour ce manga qui nous sert et ressert tous les clichés du détective privé via tout un tas de petites histoires plus ou moins anecdotiques dont on ne voit pas le bout…
Et pour cause, puisqu’on s’y fait vraiment chier à mort ! on referme donc rapidement le tout premier tome bien avant la fin et bien avant le début des cinq suivants…
Mais comme dit plus haut, le dessin n’a rien des caractéristiques d’un manga, ce qui s’avère déconcertant à tout le moins… le trait reste clair et fort lisible, bien fait mais pas extraordinaire non plus : on dirait un pulp des années 50 !
Mais ce qui demeure indéniablement « manga » en tout cas dans ces affaires de « privé », c’est le mauvais goût assez récurrent et l’humour (très discutable) de fond de chiottes : presque du Nicky Larson en somme…
En outre et enfin, à part l’ennui déjà très récurrent lui aussi, la vraisemblance n’est pas du tout le souci du scénariste qui raconte un peu trop… n’importe quoi ici. Bref, vous l’avez compris, c’est très mauvais, ce « Business » à la con !