Unsung Cinderella, tome 5 par Sunread26

Chronique complète

Extrait :

J’avance toujours assez lentement avec cette série, il faut dire que même niveau publication, elle ne va pas vite (alors qu’elle vient de se terminer au Japon en 15 volumes). J’aime beaucoup de séries de l’éditeur, mais je suis forcée de constater que certaines de leurs séries sont laissées un peu à l’abandon, parce que oui, il n’y a pas qu’elle qui en fait les frais… J’aurais tendance à croire qu’il ne s’agit pas d’un petit groupe, mais à force, ils doivent se trouver un peu surmenés avec toutes les séries qu’ils ont à publier. Dommage de ne pas profiter de celles qui sont terminées pour les avancer et ne plus en parler ensuite…

La popularité de la série doit jouer sur sa publication, ça ne fait aucun doute. Ce qui a tendance à me rendre un peu triste, car la série a de quoi faire réfléchir et plaire. Mais bon, pour cela, il faut aussi en parler souvent, ce qui n’est pas vraiment le cas. Midori elle continue de se poser beaucoup de questions, notamment en ce qui concerne son avenir. Un moyen de développer un peu plus ce personnage, cette protagoniste, notamment via son avenir mais aussi son passé. On apprend l’origine de son envie de devenir pharmacienne, mais aussi le fait que c’était son seul objectif. Si bien qu’une fois atteint, elle n’en avait plus par la suite et ne sait pas trop comment faire pour avoir un nouveau but concret. C’est sûr que ce n’est pas évident quand le premier est venu comme une évidence. Elle demande alors des avis autour d’elles et fini même par trouver un ou deux petits objectifs. Même si elle ne pourra pas les réaliser rapidement, elle souhaite se spécialiser et se rend compte que certaines spécialisations peuvent être complémentaires. Bien sûr, quand je parle d’avenir, c’est uniquement celui professionnel. Même si je la vois bien finir avec un certain pharmacien en magasin… Mais je ne suis pas sûre que la série parte dans cette direction. Cette partie représentera une bonne part du tome, mais avant elle, il y a eu autre chose. Midori a tendance à être un peu trop gentille avec les patients, alors qu’il faut parfois se montrer ferme. Notamment quand certains pensent bien faire en partageant leurs prescriptions avec d’autres, alors que cela peut toujours comporter un risque. Au final, certains se retrouvent donc à en demander plus, sauf qu’il y a une limite à tout et heureusement. Dans un sens, c’est un peu comme une fraude, si des gens en ont besoins, ils ont qu’à demander à leur médecin. Dans le cas de patch, je pense que ça passe encore, mais pour les comprimés, c’est une autre histoire, surtout avec les enfants !

J’y pense maintenant, mais du coup, au Japon, il n’y a pas de notices dans les boîtes de médicaments ? Je suppose que dans les sachets piluliers ce n’est pas le cas, mais dans les boîtes aussi ? Je veux bien que le pharmacien prend le temps d’expliquer, mais on ne se souvient pas toujours de tout. Sans oublier que dans l’histoire qui suit, on parle d’un cachet donné à un enfant, peut-être que le père aurait lu la notice s’il y en avait eu une et qu’il aurait compris que ce n’était pas une bonne idée. Le pharmacien explique suivant qui se trouve devant lui, mais de ce fait, il ne parle pas de tous les cas dans lequel peut être utilisé le médicament… En parlant d’enfant, Midori va être amenée à remplacer une collègue d’un autre service, celui de maternité. Encore un domaine où les choses ne se déroulent pas toujours comme on aurait tendance à le croire. J’ignore comment ça se passe en France, mais au Japon, certaines femmes enceintes sont hospitalisées très tôt, par peur de naissance trop tôt. Elles sont alors surveillées et on leur donne des médicaments, afin qu’elles gardent le bébé plus longtemps en elle et qu’il puisse se développer convenablement. Ce n’est pas toujours un passage évident, comme toujours les cachets peuvent avoir des effets secondaires… Sans parler des proches et la situation personnelle (et sans doute professionnelle aussi). Une lourde décision à ce sujet pourrait attendre Midori dans le prochain tome. Puisqu’une mère refuse que sa fille accouche d’un enfant eu avec un homme marié… J’ignore si c’est elle qui l’empêche de prendre ses médicaments, mais bonjour le poids psychologique.

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