"L'homme qui tua Lucky Luke" était une bonne surprise. Une BD subtilement référentielle, mais qui n'alourdissait pas la lecture en références inutiles et pesantes.
Ce deuxième tome de Bonhomme passe malheureusement le pas et multiplie les clins d'oeils aux lecteurs de la BD : on y retrouve pêle-mêle Phil Defer, Joss Jamon, Patromino, un cousin des Dalton, qui viennent le chasser pour une prime que l'on devine imaginaire. C'est vain et sans imagination.
On y retrouve aussi un trio de jeunes femmes très woke et pas très compatibles avec l'image des pionnières qui ont conquis ce pays. Toutes les trois veulent accrocher le cow-boy à leur tableau de chasse personnel, mais seule l'une d'entre elle l'aime vraiment et va tenter dans une dernière scène hommage (Pale Rider) de le retenir auprès d'elle ...
L'idée pourrait être bonne mais cela reste très caricaturale : le brave Luke a le choix en plus. Une blonde, une brune ou une rousse, qui tu choises ?
L'album n'est pas mauvais, mais l'on sent bien que Bonhomme n'avait plus grand chose à dire après un premier très beau album hommage à la BD et aux westerns.