Loin d'être le meilleur long métrage de Danny Boyle, 127 heures reste un bon film dans lequel on s'embarque assez vite. La première demi heure ressemble à une pub Décathlon (dans le bon sens du terme, ça m'a presque donné envie d'aller faire un tour dans un canyon), le reste du film se concentre sur le vif du sujet : la relation un peu houleuse entre notre héros et cette grosse pierre qui lui coince le bras droit pendant 127 heures (oui, le titre du film est drôlement bien trouvé hein).
A priori ça peut faire un peu peur d'aller voir un film où presque toute l'action se déroule au même droit avec un seul acteur (ou presque). C'est là que le talent d'un metteur en scène peut éclater. Boyle on aime ou on aime pas, mais il a au moins le mérite d'avoir son propre style et c'est ce qui, ici, permet au film d'être prenant. Un exemple : j'étais pas loin de jeter ma bouteille d'eau sur l'écran quand Franco arrive à sec, histoire de lui donner un petit coup de pouce.
Attention tout de même, âmes sensibles s'abstenir. Si le film joue un peu sur la carte de l'humour (la scène de la fausse interview est géniale) il n'en reste pas moins assez dur visuellement parlant (surtout une scène vers la fin si vous voyez ce que je veux dire...).
Je vais pas vous mentir, je suis une fille, j'aurais peut-être mis seulement 6 en étant un mec : James Franco apporte beaucoup au film et pas seulement son physique avantageux (j'ai continué à le trouver séduisant quand il buvait son urine avec sa tête de cadavre). Un futur grand, je vous le dis :).