Pour une fois James Franco n'a pas besoin de justifier sa mine pitoyable de junky! Il tiens le rôle de sa vie, celui d'un pauvre type égoïste en quête de liberté qui croit tout maîtriser jusqu'au moment où il se fait piéger dans une fente des Rocheuses avec un petit couteau made in china et quelques ml d'eau.
Entre Buried (pour la situation de claustrophobie) et Into the Wild (pour les trips "j'aime la nature"), 127 Heures est un film de survie très bien rythmé et interprété avec brillo.
On voit bien le style de Danny Boyle : montage incisif (intro et conclusion avec une explosion de couleur et d'effets visuels spits screens en veux tu en voilà) et effets spéciaux cheap quand il le faut (scène de l'intérieur du bras en profil : quand le couteau touche l'os).
3 scènes sympa à retenir:
- James Franco a tellement soif qu'il imagine toutes les publicités pour eaux, jus, alcools, pendant que nous nous réfugions sur notre Coca bien frais.
- James s'amuse à animer une émission de télé en tant que présentateur et invité à la fois. Cette scène est longue et difficile à interpréter car elle est pleine de regrets et de mélancolie.
- La fin, lorsque James Franco décide qu'il faut se couper la main ou plutôt l'avant bras pour pouvoir se libérer du rocher. Lorsque le couteau touche le nerf, c'est nous qui souffrons à sa place et ça dure au moins 20 minutes.
- Petit +: petite leçon de survie avec tout ce faut préparer avant de partir en randonnée dans les rocheuses : le couteau Suisse, l'eau vitaminée (mais de l'eau en général), la couverture de survie en cas de baisse de température, prévoir des lunettes de rechange aux lentilles de contacts, mais surtout prévenir quelqu'un avant de partir en vadrouille!
- Petit -: le montage est tellement rapide pendant les 10 dernières minutes qu'on ne sait pas qui est la femme qu'il a épousé! la fille qu'il a rencontré aux rocheuses? ou Clémence Poésy, la fille à qui il pense pendant tout le film? manque d'attention de ma part sans doute.